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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 21:40

" Alors oui, parfois je me demande ce que j'ai à t'offrir" lui dit-elle, avant de poursuivre.  "Je n'ai pas le physique d'une Audrey Hepburn ou d'une Nathalie Portmann, les neurones d'une Marie Curie et encore moins le courage et la diplomatie d'une Simone Weil".

Là elle posa un regard sur lui. Presque indifférent à ses propos.

 

"Je me demande ce que tu trouves en moi qui serait susceptible de te faire rester.

Peut-être toi aussi tu manques de courage pour t'avouer que nous c'est du bidon, et que nous n'avons rien à faire ensemble.

Probablement qu'un jour ou un soir, au déjeuner ou au diner, tu t'inspireras de Cali et que tu me diras que tu ne m'aimes plus entre le fromage et le dessert". Lui se mit à sourire et presque à balancer sa tête en se remémorant cette chanson.

 

Excédée, elle continua, persuadée que dans tous les cas, passif comme toujours, il ne dirait rien. Et ça en était le cas... "Ces doutes tu n'es pas les seuls à les partager.

Je ne sais parfois plus si je crois t'aimer ou si je dois t'aimer."

A ces mots, il joua l'étonné et le blessé, victime de la situation.

Faut dire qu'il était sacrément doué pour ça. Il savait retourner une situation en une fraction de seconde.

Mais elle, elle... elle en avait plein le cul de ses réactions de gamin retardé et capricieux.

TOUJOURS à composer avec les humeurs de monsieur, il était temps d'arrêter de ménager sa susceptibilité.

 

"J'en ai marre que tes caprices soient estompés par tes "je t'aime" quand tu sais que tu es allé trop fort.

J'en ai marre de devoir toujours ME tempérer pour que NOTRE couple aille mieux.
Devines quoi, moi aussi j'aimerais faire mes caprices de diva et péter un cable.

Ca me soule de devoir calmer le jeu, car tu sais quoi, avec tout ça tu ignores que tout va mal pour moi et que je ne suis pas heureuse, le pire dans tout ça, c'est qu'il suffirait que tu calmes ton jeu du parfait connard pour que ça aille mieux pour moi"

Comme toujours, il mata ses infos sur ses applis habituelle telles que l'Equipe, Rue 89 ,Facebook... Impassible. 

Mais bon quand on est un pro du retournement de situation, et que même si on est vexé dans son égo, faut rester IM-PA-SSIBLE jusqu'au bout !

 

"Dans tout ça je me perds... je me dis que tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, mais j'ignore si l'inverse est réciproque.

Tu ne me parles pas, je ne sais pas si je ne suis qu'une passade de ta vie ou une longue parenthèse. En fait, je ne sais pas lire en toi, et je ne sais pas tes "je t'aime" son préconçus ou sincères.

Tu as peut être souffert et refuse de t'ouvrir à moi, mais je souffre de ton manque de confiance en l'autre.

En fait je ne suis pas heureuse, mais je m'en persuade.

En fait j'en sais rien du tout, et ton silence me tue"

 

Impassible, il passa de 2048 à Candy Crush Saga, elle ne le remarqua même pas et continua son monologue.

 

"Je n'ai rien d'autre à t'offrir qu'une vie de bohême. Je n'ai rien d'autre à t'offrir qu'une vie remplie d'imprévus, qu'une vie remplie de soirées et de beuveries. Je n'ai rien d'autre à t'offrir qu'une peur de l'engagement mais avec un travail perpetuel pour y remédier. Je n'ai rien d'autre à t'offrir que nous deux sur une autoroute du bonheur. Je n'ai rien d'autre que des fins de mois à découvert, un appartement loué à prix d'or pour avoir ma vue sur Paris souvent en bordel c'est vrai, je n'ai rien d'autre à t'offrir qu'être une nana parfois glue, parfois ventouse qui ne souhaite rester qu'avec toi.

Alors ouais, je veux pas de minot, je trouve pas ça beau, je suis pas sensible aux bambins, ça pue ça chiale c'est inutile. Sur ça... je ne peux y travailler c'est un rejet total. Je refuse de perdre ma liberté pour assouvir un être totalement dépendant de moi sur ces horaires de couches et de biberons.

Et ça tu l'acceptes ou tu le rejettes mais parle-moi"

 

Lâchant son téléphone dernier cri Samsung aussi énorme qu'une tablette, il s'approcha vers elle, lui tenu son visage des deux mains et la regarda droit dans les yeux et soudain il brisa son silence :

 

"Je te quitte parce que tu parles trop, je te quitte parce que tu es trop bien pour moi, je te quitte parce qu'on a pas les mêmes attentes dans la vie, je te quitte parce que j'en ai une autre, je te quitte parce qu'elle attend un enfant de moi, je te quitte parce que dès le debut je savais que ça ne marcherait pas, je te quitte parce que tu es une dépréssive qui s'ignore, je te quitte parce que te garder à mes côtés serait te couper les ailes, je te quitte parce que tu es instable".

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 20:52

Le syndrôme de la page blanche est le mal des écrits inachevés

 

J'ai peur.

J'ai peur que tu me vois un jour comme ça, comme une loque qui pleure sans même savoir pourquoi.

Je n'ai pas envie que tu te dises que celle qui partage ton lit est une dépréssive à ses heures perdues

Je refuse que tu penses que je sois quelqu'un de ne pas assez forte pour être seule parce que la vérité c'est que la solitude me va bien, au contraire elle me stimule.

C'est juste que tu as été mon cyclone, mon tsunami [ INACHEVE ]

 

Je me suis demandé si j'en demandais trop, si j'étais trop exigeant, ou un véritable connard

Je me suis demandé si j'étais un réel connard et que je n'avais qu'une vision subjective de cette histoire futile et banale

Je me suis demandé s'il fallait que je me batte ou que l'on se batte l'un contre l'autre à propos de cela

Je me suis demandé si t'étais la femme de ma vie et si tu devais passer avant tous les autres

 

Je ne me suis jamais demandé [ INACHEVE ]

 

 

Et si aujourd'hui tu étais à mes côtés ?

Et si j'avais construit mon monde autour de toi en symbiose parfaite, en ne formant qu'un ?

Comment aurions-nous évolué ? Nous serions-nous uni jusqu'à la mort ?

Comment aurais-je été à tes côtés ? Me serais-je stabilisée, tranquilisée, normalisée ?

Aurais-je trouvé l'équilibre qui me manque encore aujourd'hui ? M'aurais-tu aidé à accepter un boulot de merde, une vie de merde mais continuer avec le sourire sans libre réfléxion ?

Ou alors as-tu brillé par ton absence en formant sans le vouloir cette meuf investie, engagée, impliquée, en rage, anti-conformiste, toujours en colère contre les injustices ?

Plus que jamais je t'ai cherché de différentes façons. Plus d'une fois j'ai comblé ton absence. Plus d'une fois je me suis sentie inexplicablement seule dans la foule. Plus d'une fois j'ai pensé à te rejoindre de toutes les façons possibles. Plus d'une fois je me suis demandée pourquoi ton absence me faisait mal. Plus d'une fois j'ai essayé de t'oublier et de te fuir, et plus d'une fois j'ai regretté.

Surement un jour, j'aurais une réponse à tout ça [ INACHEVE ]

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 23:33

Je ne suis pas populaire.

Je ne crois ne l'avoir jamais été. Malheureusement.

Officiellement je me la joue badass et je dis que toutes ces meufs sont des connasses mais au fond de moi je rêve d'être aussi futiles qu'elles.

En fait je suis du genre jalouse. Jalouse et envieuse. Jalouse, envieuse ET haineuse.

 

Je jouis du malheur des autres. Je KIFFE ça. J'adore vous n'auriez pas idée.

Mon summum de la jouissance est de voir les icônes du collège d'hier devenir des sous-merdes caissieres à Auchan aujourd'hui.

En fait, je n'ai toujours pas digéré les méchancetés encaissées tout au long de ma scolarité.

Oui parce que quinze piges après, j'aime me la jouer bouc-émissaire, que les populaires étaient méchantes avec moi.. Bouh Bouh Bouh !

Je suis aigrie. Un mauvais vin qui a mal tourné, un vinaigre aigre bon à jeter.

Je suis amère, forcément le malheur des gens me procure un réel plaisir.

 

Depuis je suis une adulte. Avec un complexe d'inferiorité plus profond que le Grand Canyon forcément à cause de ces connasses de collège qui m'appelaient "la punaise", 'la moche", "boudin", "la grosse" ou 'la sorcière".

Mais j'agis publiquement comme une fille qui a digéré son passé, qui se la joue cool, alors que je doute en permanence de moi. Je me la joue tellement cool que ça sonne parfois faux mais j'assume... ou pas .

Je suis du genre à aimer la biere, à faire un peu bonhomme, à avoir une playstation ou une Xbox (parce que dans le fond je ne m'y connais absolument en jeux vidéo) et à jouer comme une merde à GTA, Call of et Assassin's creed, j'aime soit disant le rock, prête à brandir mon signe des cornes comme une parfaite métalleuse même si j'écoute Tété, Patrice et Bob Marley ou Adèle (j'estime que porter une paire de bottes de motarde alors que j'ai peur de monter dessus fait de moi une réelle rebelle, même motif pour mon bracelet en cuir à petits clous),

Pour tenter de séduire, je me la joue calée jeux-vidéos. Genre "t'as déjà joué à Call Of Black Ops ?", mais comme je suis une bouffonne, j'ai pas encore compris qu'évidement un mec sur deux joue à ça...

 

J'ai des principes dans la vie, normale je suis coincée.

Je ne porte pas de jupe ou robe le soir, je ne veux pas être assimilée à une prostituée.

Je ne couche pas le premier soir... enfin quand j'arrive à obtenir un rendez-vous, et quand j'en ai un, je n'attends pas les prochaines rencontres tellement j'ai peur qu'il me file sous la main... ou sous ma chatte au choix.

Je suis économe et j'ai des principes de vie, je compte acheter avant mes 30 ans pour pouvoir veillir tranquillement, chaque centime compte et pour moi les bons comptes font les bons amis.

A vrai dire et pour tout avouer, j'ai tellement un sentiment de vengeance à assouvir, que si je peux arnaquer la moindre personne, même ma propre mère je le fais. Je ne prête pas ma tune, en revanche celle des autres... s'ils sont assez cons pour me la filer, ils n'ont pas à se plaindre plus tard.

 

En réalité, je n'ai réellement pas eu d'histoire d'amour. Je m'approprie l'histoire poignante d'une de mes connaissances (oui parce qu'au fond je n'ai pas d'amie, malgré ma centaine d'amis facebook), et du coup sa tragédie et la mienne.

Non je n'ai pas d'originalité, je tente de faire toujours mieux que les autres, même si ça foire lamentablement.

J'envie ces personnes qui arrivent à rester amis depuis leur maternelle.

Moi je n'ai pas un ami qui me soit resté du lycée, encore du moins du collège, ne parlons pas de la primaire.

En fait, je n'ai pas d'amis que je connais depuis 5 ans.

C'est horrifiant quand j'y pense. On dit souvent que ce n'est pas la quantité mais la qualité qui compte.
Mais je ne possède ni l'un ni l'autre de ces arguments basés pour l'amitié.

 

Je ne vis que pour mon crédo métro, boulot, dodo. Même si là où je vis, il n'y a pas de métro.

Ma vie est d'un triste, basé sur du streaming sur mon temps de repos, et de mon boulot quand je dois bosser.

 

Ma vie est synonyme d'un ennui profond et de jalousie contre les autres.

J'attends le grand Amour, mais il ne sonne toujours pas à ma porte, peut-être s'est-il trompé d'adresse ?

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 03:20

 

 

J'ai vécu des nuits de folie, des nuits d'inédits, des nuits de vie.

Ces moments où quand tu inspires une bouffée d'air frais tu sais que tu vis.

J'ai connu l'angoisse de son absence, l'angoisse de ses réponses, l'angoisse de ses silences.

J'ai tout remis en question pour elle, j'ai accepté de vivre grâce à elle.

Je me suis autorisé les pires folies à ses côtés car tout avait un sens et tout était purement irrationel que je fonçais la tête baissée dans ce mur qui se profilait à l'horizon.

J'ai marché la nuit dans le froid à écouter Saez à me chercher tous les maux du monde, alors que je n'avais qu'une question à lui poser

Je n'ai jamais osé m'affronter à elle et j'ai accepté tous ses caprices parce elle c'était ELLE

J'ai vécu des nuits d'été inoubliables sur sa terrasse, whisky à la main pour moi, Montbazillac pour elle à observer les étoiles filantes tout en refaisant le monde, sa tête posée sur mon ventre

J'ai connu les moments d'ivresse qui te font pousser toutes tes limites

Avec elle, plus rien n'avait d'importance, le temps était infini et on s'en foutait de passer que trois minutes à trois jours ensemble non stop, l'argent n'importait pas dans nos délires et jamais je n'ai eu à me soucier de quoi que ce soit, les jours où nous nous voyons n'étaient jamais les mêmes...

Bref à ses yeux, j'étais quelqu'un, à mes yeux elle était Blondie, à ses yeux j'étais celui qui aurait pu tout faire flancher, à mes yeux elle était celle qui me faisait peur

 

Plus les jours défilent, plus je me dis que ce que l'on a vécu n'existe que dans ma mémoire.

Comment pouvait-elle passer de l'abominable connasse à la meuf qui me faisait tourner la tête

Parce qu'il est impossible de savoir avec le temps qui passe si désormais je ne suis qu'un mythomane, un gars qui exagère ou un pauvre fou qui s'est laissé prendre au jeu

 

 

Au final, personne ne l'a jamais vu.

Au final, j'ai été lâche pour être parti sans un aurevoir

Au final, je n'aurais jamais du poser mes yeux sur ce monstre de fragilité, dedésir et d'innocence

Au final, sa présence n'était rien car elle s'est faite plus vite oublier que désirer.

 

 

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 22:48

Pas de phrase d'intro, ni même de mon chéri, ou de cher blabla, juste j'écris, lis et tais-toi,

 

Parce que je n'y arriverai pas, parce que je n'y suis jamais arrivée, je t'abandonne comme un chien qu'on frappe et abandonne.

Parce que je ne peux me résoudre à être heureuse, je préfère te rendre ta liberté avant de te contaminer toi aussi à ne vivre que par la souffrance.

Parce que la tristesse me rend bien plus productrice que le bien-être et que les maisons d'éditions m'attendent au tournant pour mon dernier bouquin, je dois faire un choix entre ma carrière et toi.

 

J'aime trop le champagne pour être seulement bien avec toi

 

Parce que je ne suis qu'une merde, je me résouds à t'avouer tout ça uniquement par mail,

 

Parce que je sais que je suis une connasse, une pute, une salope, je t'ai préparé en fichier joint toutes les raisons pour laquelle tu as le droit de m'insulter et me maudir, de ma manie à mettre le couteau à beurre dans le pot à confiture à ma façon de te mépriser en public avec ton boulot avillisant.

 

Parce que définitivement tu mérites mieux qu'une connasse qui t'as trompé  5 fois en 5 ans, oui seulement 5, juste un par an, d'ailleurs toujours proche de notre date anniversaire, juste pour accuser le coup, comme le dernier shot que tu ne sais pas refuser en soirée.

 

Parce que je ne suis qu'une putain d'hedonniste et que tu n'es qu'un stoïcien.

 

Parce que je crois que malgré tous tes fausses tentatives, tu n'es pas assez bien pour moi, et puis parce que j'ai compris que tu ne fonctionnais qu'aux belles paroles pour me faire plaisir.

 

Parce que j'aurais pu te quitter bien plus tôt mais que je ne le faisais pas juste parce que je ne trouvais pas de toît, d'ailleurs les clefs sont à rendre après la trêve hivernale et c'est moi qui garde le chien, puisque tu n'as toujours voulu que des chats.

 

Parce que j'ai besoin de me sentir belle sur des yeux d'un beau mec... oui, prends-le comme tu veux, ça m'est égal.

 

Parce que je resterai à jamais indécise susceptible de faire de tes heures un rêve éveillé que même Disney serait incapable de vendre comme des pires horreurs que même tous les plus grands réalisateurs de film d'épouvante ne pourront jamais faire mieux.

 

Parce que je suis trop jeune pour toi et que ma beauté n'est qu'éphèmere, je ne souhaite pas devenir seule à 35 balais.

 

Parce que tous ces mots n'ont aucun sens

 

Parce que j'ai peur de m'ouvrir à toi et que tu comprennes enfin qui je suis,

 

Parce que tu es le seul à m'avoir redonné l'espoir et que je m'étais confortée dans l'idée que l'amour n'existait pas

 

Parce que je préfère prendre mon petit-déj seule et que je suis lunatique... ça oui !

 

Parce que cette liste sera sans fin, ouvres la putain de pièce jointe à ce mail, choisis un motif pour me larguer, je te laisse ce cadeau de passer pour celui qui a quitté devant nos amis auxquels je prends 50% des parts

 

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 00:39

Remise à niveau

 

J'étais devenue une connasse, celle qu'Anaïs dépeint si bien dans sa chanson.

 

Une meuf contente, bien dans ses pompes, épanouie, qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait, heureuse d'être avec lui, triste d'être sans lui, angoissée par l'idée qu'il se lasse, par l'idée qu'il se casse, par l'idée que la passion se tasse... Peur qu'on me pince pour me réveiller, peur qu'on me foute une claque pour me sortir de ce coma d'extase dans lequel il m'avait plongé sans le savoir, pas franchement rassurée de reprendre l'écriture, qu'il lise et qu'il ne fasse pas la part des choses.

 

En le rencontrant, j'avais quitté mon célibat pour lequel je mettais lié à presque 3 ans de vie commune. La séparation s'est fait nette, sans douleur ni complication.

Il est venu sans cri égard, au moment où je m'étais dis que j'arrêtais les rencontres sans but mais avec bite. Le pire c'est que je ne savais pas ce que je voulais avant de le croiser. Le temps est passé, les heures défilaient comme les secondes. Cela fait bien longtemps d'ailleurs.

 

La musique FAUVE à fond dans les oreilles, ce speed qui me donne envie de fermer les yeux mais qui pour le coup n'est pas facile d'écrire.

 

Je reprends ce blog ersatz de journal intime là où il en était. Jadis j'étais célibataire et torturée. Désormais j'ai peur d'avoir perdu ma force d'être seule. Peur de ne plus avoir un caractère de tigresse. Je n'écrirais pas souvent sur lui sur moi sur nous.

Déjà parce que je perds l'inspiration, on écrit pas quand tout va bien. Et puis, j'arrive plus à trouver un moment de refuge derrière mon cahier qui ne me quittait jamais auparavant, ou mon écran comme ce soir en écriture directe.

 

Les écrits à venir continueront sur la même lignée, comme cela toujours été, inspirés de faits réels ou totalement inventés... et par pitié épargnez moi de vos SMS d'inquiétude. 

 

 

Sans laisser d'adresse

 

Du jour au lendemain, plus une nouvelle. Plus un SMS, cette connasse m'avait zappé. Mes SMS restaient sans accusé de réception. Rien n'était distribué. Cette femme qui avait partagé voilà presque un an de ma vie en disparaissait comme disparaît une luciole dans la nuit.

J'ignorais même son nom. Elle avait un nom à la con, un nom bien français du genre Dupon avec un d ou un t, un dubois, un martin, une connerie de ce style avec un prénom sans originalité qui ne me permettait pas de retrouver sa trace.

Moi le connard anti réseaux sociaux, je m'étais inscrit sur linked-in, facebook, twitter et toutes les autres conneries pour la retrouver à tout prix, je la savais en permanence connectée, mais en parfait incognito, elle n'y laissait rien de personnel et intime. Indétectable, impossible de la retrouver. 


Je l'ai toujours mal respectée. Je lui ai vendu du rêve, de la poudre aux yeux, j'ai joué avec ses sentiments pour la rendre accro, suffisement pour qu'elle réponde à chacun de mes appels mais pas assez pour qu'elle m'appelle d'elle même.
Je l'avais choisi elle parce qu'elle avait sa fierté, son sourire, sa franchise, ce côté fragile et vulnérable, son coté pute et chienne, sa gentillesse.

J'avais tout niqué parce que je m'étais baisé moi même à force de la baiser. J'en étais devenu fou à lier, raide, j'étais trop fier pour le reconnaître mais maintenant qu'elle n'est plus là je le sais, elle n'était pas une meuf ordinaire.

J'ai tellement joué au con, que j'ai à peine écouté son discours, ses paroles, son blabla qu'elle déversait avant de hurler de plaisir et d'implorer son dieu quand elle répondait à mes coups de reins. Le problème est que si j'avais fait l'effort de la connaître à peine une seconde, je saurais où elle a déménagé, où elle vit désormais et où elle bosse.

Je l'avais perdu à jamais.


Je guettais sans cesse ma boite mail, et espérais à chaque sms reçu que ce soit elle.

A chaque espoir se logeait une déception de plus en plus dure à affronter.

 

Je me suis noyée dans d'autres femmes toutes insipides les unes aux autres. J'essayais de retrouver en elles, un dixième de ce que j'avais perdu avec Elle.

 

Je lui avais fait du mal, elle ne me l'a jamais réellement dit mais me l'avait toujours fait comprendre.

Une femme comme elle se trouve rapidement un homme prêt à l'aimer et assumer ses sentiments, lui offrant la sécurité, la sérénité, le monospace et les enfants qui vont bien avec.

Il fallait que j'accepte qu'elle avait tourné sa page sans m'en avertir, sans me laisser une chance de la reconquérir pour mieux la briser après.

Une femme comme elle a le diable au corps, les démons qui lui chuchotent sans cesse à l'oreille, mais les ignorent toute sa vie parce qu'elle sait au moins du bonheur qu'elle a entre ses mains.

 

Un homme comme moi finit seul, un cirrhose au foie, avec le regret éternel de n'avoir jamais saisi ma chance et de n'être jamais père en permanence rappelé sans cesse dans ma mémoire...

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 22:27

" - Maman comment on fait les bébés

- Non pas le matin commence pas Lula, je bois mon café tranquille

- Je peux goûter ?

- NON !

- Dis maman, pourquoi j'ai pas de père ?

- Lula s'il te plaît sois sage et pose ses questions dans dix ans

- Mamaaaaaaaaaaan

- QUOI ?

- Qui c'est mon père

- Putain...

- Maman tu dois mettre un euro dans la tirelire !

- à  ce rythme là tu deviendras millionnaire ma fille !

- Maman c'est qui papa ?

- Plus tard chérie

- Pourquoi j'ai pas de papa ?

- Lula si tu es là c'est que forcément tu as un papa

- Pourquoi je l'ai jamais vu?

- Et merde de toutes façons tu me demanderas jusqu'à ce que mort s'en suive

- Maman un eur..

- LULA tais-toi et écoutes:  ton père c'était un coup de foudre. Tu vois Dario ton amoureux de l'école ?

- Oui et ben quoi ?

- Ton papa, c'était comme si c'était cent Dario à lui seul. J'en étais folle, j'aurais tout fait pour ton papa, même s'il s'en doutait je ne lui en ai jamais rien dit. J'ai été amoureuse de lui mais comme toi Dario était pas tout le temps gentil avec moi.

- Quoi papa il te tirait les cheveux ?

- Non ma princesse non... enfin si mais ça vaut mieux pas que tu saches pourquoi il le faisait. Non ton papa ne savait pas s'il m'aimait, s'il voulait m'avoir que moi en amoureuse, il savait pas toutes ces choses là, mais ton papa était plus jaloux que ton Dario ma puce dès qu'il savait que j'essayais d'avoir un autre amoureux.

- Comme Benjamin et moi, parce que Dario il aime pas Benjamin

- Voilà tu as tout compris... Et puis ton papa il savait pas ce qu'il voulait, il m'a rendu triste comme heureuse, mais j'étais folle amoureuse de ton papa.

Pendant plus de trois ans, on a été des amoureux fous comme les pires ennemis. C'est grâce à ton papa que j'ai su être heureuse seule, je me trouvais belle et jolie et ton papa m'a donné des ailes à réaliser les choses dont j'ai toujours rêvé, comme le piercing à la langue que j'ai tu sais.

- Comme les piercings aux tétés que tu as ?

- Oui tout à fait mon coeur. J'avais toujours rêvé les faire et c'est ton papa qui m'en a donné le courage. On s'adorait et plus on devenait indispensable l'un pour l'autre plus on s'oubliait. Et puis un jour ton papa ne m'a plus jamais donné de nouvelles... il m'a abandonné le soir de son anniversaire.  J'ai pas eu de nouvelles de ton papa... jusqu'à ce que j'apprenne que c'était ta tatie qui aille aux ciels. Ton papa a tout abandonné pour aider ta mamie et ton papi du côté de ton papa. Il est parti, il a quitté la Tour Eiffel pour le Manneken Pis, tu sais la petite statue qui fait pipi t'avais fait rire.

Un jour ton papa est revenu vers moi et m'a donné de ses nouvelles m'a expliqué pourquoi il avait fugué loin. Il revenait travailler une fois par mois à la Défense, tu sais, là où on fait les magasins.

On se voyait sans exception à chaque fois, et voir ton papa me faisait le plus grand bien, j'étais heureuse.

Un jour on s'est vu. Ton papa m'a fait vivre une soirée de rêve, avait réservé une petite table à un restaurant et une nuit à l'hôtel. Quand je le voyais , quand je le regardais sourire, rire, me parler et me regarder, je savais que ma vie pouvait finir là j'aurais été la plus comblée au monde.
Ton papa était un crève coeur ma puce, à chaque fois que je devais lui dire au revoir mon coeur se pinçait.

L'avant dernière fois où je l'ai vu, je lui disais que je pouvais tout plaquer pour lui.

Ton papa m'avait alors demandé de tout laisser pour partir en Belgique avec lui. J'ai réfléchi longuement... et puis je n'ai rien fait parce que j'avais peur que ton papa m'abandonne encore.

Le dernier soir où j'ai vu ton papa, je lui annonçais qu'une petite graine avait été déposé dans mon ventre. C'était toi. Je lui disais que je te garderais avec moi toute ma vie, et ton papa n'a pas très bien compris pourquoi je ne lui en avais pas parlé. Il nous a abandonné ce soir là, et n'a pas voulu que je fasse dodo avec lui à l'hôtel, je suis rentrée seule à la maison.

Un peu moins de neuf mois se sont écoulés et tu es née. Même si j'étais seule, j'ai été la plus heureuse de t'avoir avec moi, tu combles ma vie Lula.

- Et papa jamais il a voulu avoir de mes nouvelles ?

- Si bien sur que si ma puce. Il a été très présent pour toi jusqu'à ton cinquième anniversaire. Ce soir là, il ne voulait rater pour rien au monde ton anniversaire. Alors dès qu'il est sorti du travail, et même si c'était en Belgique, ton papa a pris la route pour être auprès de toi le soir même. Il était tellement pressé, qu'il a oublié d'attacher sa ceinture...

- Il est au ciel maintenant pas vrai ?

- Oui... mais du ciel il peut encore mieux te protéger et te surveiller Lula

- Maman pourquoi je m'appelle Lula ?

- Parce que ton papa me jouait toujours ce morceau d'un chanteur qui s'appelait Saez, et quand j'ai su que tu étais une petite fille c'était évident que tu t'appellerais comme ça

- Et si je serais un garçon ?

- Si tu ETAIS un garçon, tu te serais appelé Django

- Comme le dessin animé ?

- Non comme le guitariste ton père en était fou. C'est lui qui l'a tué parce qu'il écoutait sa musique trop forte et qu'il n'a pas entendu le klaxon de l'autre voiture...

- Maman, papa tu l'as aimé pas vrai ?

- Je l'ai toujours eu dans la peau mon coeur, mais ma plus belle histoire d'amour c'est toi.

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 03:10

BBT

Tout se joue entre eux: le bon, la brute et le truand (BBT)

 

Les belles sont prises au piège de ces trois personnages qui chamboulent bien leur vie.

 

Le bon est le but ultime des belles. Il est censé apaiser leur peur de la solitude et d'être l'ami, l'amant, l'homme idéal.

Le bon a pour vocation de chercher l'amour des belles. D'ailleurs en général le bon ne cherche pas l'amour des belles, mais l'amour de SA belle.

Mais parfois il paye au prix fort sa bonté, le bon est ainsi trop bon, trop adorable, trop gentil, parfois trop qu'il en devient suspect et les belles le délaissent de peur d'être bernées.

En fait, le bon paye souvent les pots cassés de la brute et du truand à ses dépends.

Le bon c'est celui qui force les belles à être des salopes finies, à les forcer à croire qu'elles sont foncièrement mauvaises parce qu'elles ont peur de ne pas être à la hauteur du bon, et en restent persuadées.

Le bon arrive parfois à convaincre sa belle en rappelant St Exupery " on ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux", mais c'est celui qui à ses dépends rappelle Sartre aux belles "l'Enfer c'est les autres"

Le bon est un altruiste, amoureux et passionné qui fait les frais de sa gentillesse et qui souffre lui même de sa situation.

 

La brute est le connard sans nom que toutes belles rencontrent dans leur vie au moins une fois.

Son patronyme est parfois même ignoré par les belles, la présence de la brute n'est qu'accessoire, n'apparaissant que pour quelques rares épisodes de leur vie, principalement nocturnes.

La brute se décline sous différent visage comme par exemple "le bon" des amies des belles, ou le type qui ignore les belles en soirée pour les encanailler la soirée finie. C'est aussi le type qui appelle les belles une fois la soirée finie pour ne pas finir seul dans son lit.

La brute a pour but de salir un peu l'amour des belles, de piétiner l'image du bon , et de forcer les belles à aller voir le truand.

Malgré tout, la brute est souvent celle qui marque un tournant dans la vie des belles pour tenter de trouver le bon si celles-ci ne passent pas par la case du truand.

La brute persuade les belles qu'elles ont raison de leur affirmation sur les bons. C'est la brute qui force les belles à rester seules de peur d'êtres déçues et d'avoir mal.

La brute ne respecte pas les belles, mais sait tout de même qu'il les attire...

La brute crache sur la citation de Camus préférée des belles: "il n'y a pas de honte à préférer le bonheur"

La brute est un salop qui s'affirme, hédoniste mais honnête dès le début auprès des belles.

 

La brute est présente pour nuire à la réputation du bon, mais il est diffèrent du truand car contrairement à lui, la brute affirme son côté salop manipulateur.

 

Le truand est l'espèce la plus dangereuse des connards en liberté sur Terre. Le truand est une brute mélangée au bon.

Le truand c'est le crève coeur qui va savoir allier entre faire de la vie des belles un rêve puis un cauchemar. C'est celui qui aura la justesse pour se faire pardonner d'être une brute en étant le temps d'un moment le bon.

Le truand c'est celui qui cherche l'amour des belles pour le salir comme la brute

Lui, il est là pour ruiner la vie des belles et en même temps leur offrir les plus beaux souvenirs.

Le truand c'est celui qui manipule les belles mais qui ne dit rien publiquement. C'est celui qui vendra du rêve en barre, pour parvenir à ses fins.

Le truand c'est celui aussi qui fera tout pour être l'élément le plus important de la vie des belles pour tout laisser en plan, laissant les clefs sur la porte du jour au lendemain, c'est celui qui fera sourire et souffrir les belles rien qu'en voyant le nom d'une station de métro, qui fera pleurer les belles rien qu'en écoutant un mec à la guitare, et qui laissera une empreinte indélébile laissant les belles débiles à coller une affiche sur leur mur pour se faire volontairement du mal et de façon totalement autonome.

Le truand force les belles à aimer la citation de De Beauvoir  "dans toutes les larmes s'attardent un espoir"

Le truand est un connard égoïste, hédoniste mais manipulateur auprès des belles .

 

Et moi actuellement ? je ne sais toujours pas dire adieu au truand, je provoque la brute et fait souffrir le bon.

 

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 00:00

Toi, il est temps de tirer un trait, de mettre tout à l'écrit car tout va prendre fin.

 

A chaque fois, à chaque conquête, à chaque rencontre, je repoussais un peu plus la fin de ma vie de bohème aux amours versatiles, pour rester un peu plus avec toi.

Je me lançais parfois quelques défis inutiles et vides de sens pour rester un peu plus en ta compagnie, parfois je me trouvais des paris impossibles exprès pour ne pas te quitter

 

Je tenais des paris à la con, des défis inutiles qui me donnaient des excuses inutiles à rester en ta compagnie.

Le premier, tu te souviens, avait commencé comme ça: après m'être largement tapée la marine pendant quelques années, j'avais réussi rapidement à approcher l'armée de l'air, le temps d'une nuit, puis j'avais mis du temps à entrer dans l'armée de terre. Question d'éthique probablement, tu sais très bien que j'ai du mal avec ce corps d'armée.

C'est ainsi que ce pari à la con fut mon défi pendant près de deux ans et demi.

Je m'étais dis qu'une fois que j'aurais passer ma NAPD (comprends: Nuit d'Appel à la Préparation de la Défonce Défense), j'arrêterais tout, te plaquerais comme une merde, et t'abandonnerais comme un clebs attaché à un tronc lors d'un départ de grandes vacances.

 

Mais voilà, je sentais que ce défi n'était pas si improbable et de peur de t'abandonner en si bon chemin, je m'étais engagée à d'autres défis pour garantir un avenir durable à tes côtés.

Tu me connais, attirée par les musiciens, j'ai réussi à me retrouver dans le lit d'un groupe entier, (pas tous à la fois, j'ai toujours mon honneur pour moi !), mais pour une nuit (ou plus si affinités) dans leurs bras, j'ai réussi à composer mon groupe: un chanteur, un guitariste, un batteur, un bassiste, (je n'ai toujours pas réussi à trouver celui qui joue du triangle c'est du + 100 en bonus, et tu le sais !).

 

Je rigolais pas mal de cette anecdote avec toi, et tu me forçais à dire que j'étais qu'une Yoko Ono en puissance. Et oui tu le sais, j'aime bien rire jaune !

 

Toujours pas décidée à te quitter, après les loisirs et les professions j'avais décidé de passer au statut social:

Mec célibataire, mec célibataire endurci, mec célibataire endurci qui préfère souffrir que de s'engager, mec en couple, mec fiancé, mec en couple pas forcément heureux qui se fiance par mauvaises consciences d'avoir couché avec sa maîtresse, mec qui va se marier, mec marié, il ne me restait que la case "mec veuf", mais ça je la gardais bien au chaud, trop jeune pour le moment, et puis j'ai tout de même une morale et ces hommes-là ne sont pas à prendre comme du kleenex, ils ont connu le pire: l'amour.

 

 

Et lorsque j'en ai eu marre de toutes ces listes sans fin, les deux nous avons joués au jeu du combo:

Plus un mec correspondait à mes attentes, plus je gagnais de point, plus tu comptabilisais ce que tu me faisais endurer:

 

Tu le sais, j'aime les mecs chauves, d'un certain âge mais d'un âge certain, si possible barbe de trois jours, si possible papa qui s'assume (tu n'as pas idée comme ces mecs là sont sexys), si possible musicien, si possible aimant le rock, si possible propre sur lui, si possible beau comme un dieu, si possible arrogant et badboy, si possible percé et/ou tatoué OU aimant le body art,  si possible black (selon la saison), si possible aimant les gros seins (histoire de me réconforter), si possible n'ayant pas trop eu d'histoire dans sa vie pour leur laisser un souvenir inoubliable dans leur vie, si possible ... la liste peut en être longue... très longue.

 

Bref chacun de ses critères cumulaient des points et bien sur les aspects négatifs déduisaient des points de leur total, à savoir:

 

Jeune (en dessous de 32 ans pour moi ce sont des enfants, c'est toi qui en a fixé les règles), qui est au chômage et qui ne fait rien pour que ça change, qui se complaît dans une vie de merde sans originalité, qui à le je t'aime facile, qui n'a aucune personnalité, qui est  TROP gentil, qui n'a aucune passion, qui n'a aucune originalité, qui ne sait pas prendre des décisions... ceux qui n'ont tout simplement pas de couilles pour assumer.... tout ceux-là étaient nextés à vie ou partaient avec un fort handicap.

 

Et toutes ces listes, ces défis, toutes ces conneries mélangés n'ont servis à te rassasier, tu en voulais plus, toujours plus.

Tu as pris la décision de booster les rencontres, et je me suis retrouvée à adopter des hommes, mais j'avoue que grâce à toi et à ça, nous nous sommes bien marrés. On a vécu des moments très drôles, des rencontres inquiétantes, des rencontres plaisantes, des rencontres marquantes. Et je dois te l'avouer que je te le dois.

 

Toi et moi, on a frôlé pendant presque un an d'arrêter de se fréquenter, mais tu avais la chance que ce magnifique salaud du haut de son âge avait une peur bleue pour me demander de te quitter. T'as eu de la chance que ce soit la force des choses qui nous ait séparée, j'espère ne jamais avoir à apprendre que tout était de ta faute, je ne te le pardonnerai pas.

 

 

Un soir, malgré tous nos jeux, nos rires et bons temps passés ensemble, j'en ai eu marre, et secrètement je ne t'ai rien dit.

Je me suis retrouvée seule face à soi-même à un moment où je croyais que tu étais en train de disparaître, tu ne me bordais plus la nuit, un autre s'en chargeait. 

J'ai eu le temps de réfléchir de me remettre en question. Et puis par un repos forcé par Dame Nature, sans toi à mes côtés, je me suis demandée si réellement tu étais amoureux de moi comme je le suis de toi.

Moi je t'aimais à la folie, je t'aurais donné mes tripes, ma vie, pour te remercier d'être à mes côtés, mais je ne ressentais pas la réciprocité.

J'ai cru presque comprendre que tu te servais de moi, depuis près de deux ans et demi à réalisé tes plus grands fantasmes. Je m'en suis voulue d'être ton pantin pendant tout ce temps et de n'y avoir rien vu.

Tu t'es servie de moi pour te redonner du sang neuf, j'ai probablement été ton plus gros défi, regardes moi une nana de 7 ans de vie de couple qui se retrouve nez à nez face à toi.

J'étais fragile, j'étais paumée,  tu as su me réconforter, me conforter dans l'idée que toi seul avait la solution, pour que tu m'aies égoïstement.

Je ne te fais pas de coup de Trafalgar, je te donne congés.

 

Toi et moi avons fait un bout de chemin fort agréable ensemble, et je ne regrette rien,si j'en suis là aujourd'hui fière et forte c'est grâce à toi, parce que tu as me donner les épaules nécessaires à tenir le cap.

 

Prends le temps qu'il faudra pour voler de tes propres ailes et te trouver une nouvelle créature frêle et fragile, mais j'ai décidé de te quitter, ma décision est irrévocable.

Ne rends pas la tâche plus difficile qu'elle ne l'est, donne-moi un coup de pouce si je viens à te trouver un remplaçant.

 

Je t'ai aimé Célibat, tu as tout de même été important pour ma liberté et pour moi, j'ai aimé te rencontrer, je ne suis plus la même grâce à toi, mais j'ai besoin de voir ce que peut être ma vie sans toi à mes côtés.

Ne pars pas violemment, et ne m'oublies pas, j'ai comme l'impression qu'un jour ou l'autre nos chemins se recroiseront...

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 18:29

je te veux parce que je pourrais être heureuse avec toi
je te veux parce que je pourrais la nouvelle femme de ta nouvelle vie
je te veux parce que dans tes bras je serais une princesse
je te veux parce que je pourrais être tous tes nouveaux repères
je te veux parce que tu m'accepterais comme je suis
je te veux parce que tu m'as vu fragile à en chialer
je te veux parce que je t'ai vendu mon âme
je te veux parce qu'en essayant de t'effrayer tu t'es rapproché de moi
je te veux parce que tu es resté après t'avoir avoué mon passé
je te veux parce que ça faisait bien longtemps que rien dans ma vie n'avait eu cette saveur aussi douce
je te veux parce que j'aimerais te présenter à mes parents
je te veux parce que mon avenir à tes côtés ne m’effraie pas
je te veux parce que vivre sans toi, sans ton corps, ton esprit et ta voix me semble impossible
je te veux parce que j'ai envie de te raconter mes journées semblables les unes des autres
je te veux parce que tu crois que j'ai du talent
je te veux parce que tu crois que tu n'en as pas
je te veux parce que tu râles tout le temps et que j'en ris
je te veux parce que je ne te supporte jamais longtemps
je te veux parce que tu me fais du bien
je te veux parce que tu sais me faire du mal au moment opportun
je te veux parce que t'es entier
je te veux parce que tu me dis que je suis belle
je te veux parce que tes baisers ont un gout de volupté
je te veux parce que te regarder suffit à m'apaiser
je te veux parce que je te hais
je te veux parce que tu pourrais rompre mon célibat
je te veux parce que tes yeux ont la couleur de l'innocence
je te veux parce qu'écrire ces quelques lignes n'ont pris que 5 minutes à peine
je te veux parce que je pourrais quitter paris, partir dans le sud, le nord s'il le faut tant que je suis avec toi
je te veux parce que je sais que tu accepterais de voir n'importe quel film avec moi du moment que je sois avec toi
je te veux parce que tu n'as pas confiance en toi

je t'en veux parce que tes mots ont été violents
je t'en veux parce qu'il t'as suffit d'un court instant pour changer mon monde
je t'en veux parce qu'à cause de toi mon système de protection est en danger
je t'en veux parce que je trouve plus de qualités que de défauts
je t'en veux parce que je ne suis pas à toi
je t'en veux parce que je me sens seule sans toi
je t'en veux parce que je ne sais plus me protéger comme d'habitude
je t'en veux parce que je ne sais plus voir ailleurs
je t'en veux parce que tu n'es pas ce que j'aime chez un homme
je t'en veux parce que nos gouts sont opposés
je t'en veux parce que tu ressembles à mon ex
je t'en veux parce que tu m'écoutes toujours et que tu as bonne mémoire
je t'en veux parce que même si tu lisais ce texte tu ne comprendrais pas que ça t'es destiné
je t'en veux parce que tu ne vois que du feu me concernant
je t'en veux parce que tu as changé ma vie de déni
je t'en veux parce que tu me parles comme une pote, m'embrasse comme une sœur et me baise comme une pute
je t'en veux parce que je m'en veux plus à moi qu'à toi finalement
je t'en veux parce que j'ai redécouvert le sentiment de jalousie
je t'en veux parce que tu m'as écouté quand je t'ai dit que nous ne serions qu'amis désormais
je t'en veux parce que je veux me noyer dans ton regard
je t'en veux parce que tu as volé une part de moi
je t'en veux parce que j'ai l'impression de te tromper quand je réponds à un sourire et bien pire quand je suis dans les bras d'un autre
je t'en veux parce que je suis redevenue sans force et incapable sans toi
je t'en veux parce que j'ai envie d'écrire des trucs niais
je t'en veux parce que tu ne me dois rien
je t'en veux parce que je n'avais plus confiance aux êtres humains
je t'en veux parce que je n'ai plus envie de boire ou de fumer sans toi
je t'en veux parce que tu as fui loin de moi
je t'en veux parce qu'à mes yeux tu es mort.
je t'en veux parce que sans toi je suis morte.

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