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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 23:26

Ce soir là, elle prit de quoi écrire, s'assit contre le rebord de sa fenêtre et armée d'une feuille et d'un crayon elle griffonna

 

Je me crois drôle, je suis triste dans le fond.

Je suis entourée mais en réalité je suis seule.

Je crois que tout va bien finalement je me voile la face.

Je joue la femme fatale mais regardez-moi je suis une petite fille ayant peur du loup.

Je joue la sans coeur alors que finalement je n'essaye que de recomposer ce puzzle de  coeur brisé de plus de 5 000 pièces voilà plus de deux ans.

Je veux vous amuser sans cesse quitte à faire n'importe avec n'importe qui, je me méprise profondément.

J'ai peur de la vie autant que de la mort mais je ne bois plus d'alcool parce que c'est calorique.

Je suis effrayée d'avouer des sentiments alors que tout semble évident.

Je suis paniquée de savoir ce que vous pensez de moi et à la fois vous supplie de le faire en privé.

J'aimerais l'oublier, tourner la page, mais vous vous trompez de personne sans aucun doute.

Je n'ai plus dit je t'aime depuis deux ans et demi et ça m'obsède, j'ai peur qu'en le voyant ça me sorte comme un lapsus.

Je ne suis pas dépressive mais quand même un peu.

J'ai peur de m'engager mais juste parce que c'est parce que je ne sais plus comment faire voilà tout.

Je me mens à moi même quand je dis que ma peur réside uniquement dans la façon de ne plus savoir m'engager.

J'ai peur d'avoir compris que je ne le verrais jamais plus.

Je suis dégoûtée et éccoeurée d'avoir raté deux belles occasions de ma vie et probablement de passer à côté de la troisième.

Je regrette parfois de l'avoir quitté, enfin uniquement quand ma solitude me parle.

Je ne suis pas celle que j'aime prétendre être.

Je ne me sens pas belle, j'utilise juste mes seins pour faire diversion.

Je ne pourrais jamais m'engager tant que je n'accepterais pas l'idée que je ne serais plus sur le marché.

Je ne me mettrais pas en couple tant que je ne trouverais pas l'homme qui me prendra pour sa princesse matin midi et soir.

Je n'avancerai pas tant que je n'avouerai pas tout ce je ressens et que je préfère me taire et souffrir plutôt que de prendre le risque à dire les choses.

Je veux qu'il me dise que je suis belle, que je suis son style, que je suis ce qu'il recherche, et que j'arrête mes conneries.

J'aimerais juste avoir mon coup assuré à vie, mon amant la nuit et le matin, mon mec qui m'inonderait de sms, mon homme à qui je polluerai son mur facebook de coeur à deux balles, celui que je présenterais à mes parents, celui que je nommerais l'homme de ma vie à mes copines, mon amoureux qui me rendra niaise conne et vulnérable.

Je ne veux pas de votre pitié mais un autre regard sur moi, comprenez que le clown ne fait pas service 24/24h

Je voudrais juste poser mon armure que je me suis forgée pendant tant d'années pour avoir un chevalier à la place.

Je rêve d'arrêter de m'emballer aussi vite.

Je veux seulement arrêter de tomber sur des instables de la vie, juste pour me réconforter et dire qu'il y a pire que moi.

Je veux juste qu'ils ouvrent les yeux sur moi, que certains s'en mordent les doigts et d'autres fassent tout pour me récupérer.

Je veux juste ne plus être considérée comme un trou, une fille facile ou en tout cas une fille facilement convaincable

Je cherche un mode d'emploi comme jadis on cherchait un Graal

Je souhaite que tout devienne clair comme de l'eau de roche.

Je me demande parfois si j'ai fait le bon choix.

Je me demande si j'ai fait semblant de me rater une fois.

Je me torture pour savoir si je suis la seule à penser autant, et si beaucoup d'entre mes proches se rongent le cerveau.

Je veux qu'on me donne un coup de main à aller mieux

J'ai juste envie de faire foirer son putain de couple en envoyant juste un sms par pur méchanceté et lui demander si elle aussi a le potentiel de se faire aimer.

Je dois arrêter d'être rancunière et amère pour des personnes aussi peu intéressantes qui au final ne m'intéresse vraiment qu'en position horizontale.

J'aimerais juste avoir un homme qui ne me donnerait suffisement confiance pour ne me pas maquiller au réveil et donc qui impliquerait de se démaquiller au coucher.

Je cherche un homme avec qui mater les six star wars, faire des sessions LOST allongés tout un samedi/dimanche alternant entre junk food et sexe.

Je me demande si un jour quelqu'un arrivera à calmer mes ardeurs ou à les satisfaire une à une.

Je me demande si parfois ma mère, mon frère, ma tante ou tout autre personne de mon cercle familial arrive au bout de mes textes, et je m'interroge sur leur réaction.

Je me suis toujours demandée si vous preniez tout, tout le temps au sérieux, et visiblement oui quand je reçois des sms paniqués me demandant si c'est vrai.

Je ne peux prétendre détenir la vérité.

Je ne peux prétendre connaître l'avenir et être suffisamment blindée pour l'affronter seule parce que j'ai le pressentiment que je serais seule encore un bout de temps

Je ne sais pas si j'ai les reins solides pour cette traversée qui m'attend.

J'avoue parfois ne pas savoir si j'ai les reins solides tout court.

Je souhaite juste expliquer que le "il" en question dans ce texte sont selon les passages des mecs différents.


 

Elle versa quelques larmes, ne se relisa pas comme à son habitude, sorti son briquet de sa poche, se grilla une clope puis brûla son texte à la con sans intérêt mais qui l'aida à aller mieux comme pour exorciser ses maux des mots.


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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 22:11

"  On ne sait jamais comment on passe de l'autre côté du miroir, on ne sait jamais comment on en arrive là

 

Un jour on est la parfaite fille que tout homme rêve de présenter à leur mère après s'être tapé les pires nanas, le jour d'après on devient la pire nana qu'un mec s'est tapé avant de devoir présenter la parfaite fille.

Un jour on est celle à qui on envoie des sms au lever, au petit déjeuner, déjeuner, dîner; le jour d'après on est celle à qui on envoie un sms en fin d'après-midi, entre 17h51 et 17h52, quand la soirée avec les potes s'annule, pour pouvoir combler autrement cette soirée.

 

Un jour on est une une fille qui ne se regarde pas dans le miroir seule mais toujours à deux, le jour suivant on est cette femme fatale qui seule face au miroir remet son rouge à lèvre rouge sang sur ses lèvres réajustant au passage cheveux et décolleté.

Un jour on est la femme de sa vie, le jour d'après pardon, les jours suivants on est la femme de leur(s) nuit(s).

 

Un jour on se respecte, l'autre jour on fait tout pour se salir et se mépriser.

Un jour on fuit les mauvais garçons, les jours suivants on les attire dans nos filets.

 

Un jour on s'habitue à un mec banal pour y fonder sa vie avec, et le jour d'après on s'accroche au bad boy de la pire espèce, au plus beau salop qu'il soit, pour l'aimer d'un amour à sens unique, tout en méprisant le gars le plus gentil possible et disponible sur cette planète, parfaitement consciente qu'il pourrait nous décrocher la Lune sous prétexte qu'il est trop gentil.

 

Un jour on aurait pu être la mère de ses enfants alors que le jour d'après on ne doit SURTOUT PAS l'être.

Un jour on est "son coup assuré à vie", alors que le lendemain on devient le coup le moins certain possible.

 

Un jour on est la fille dont les nanas des autres mecs ont confiance en nous les yeux fermés, alors qu' un  autre jour on devient celle dont elles se méfient comme la peste, qu'elles détestent et insultent sans raison.

 

Un jour on est SA femme, son amour, son coeur, alors que l'autre jour on est sa pute, sa salope, sa chienne.

 

La face cachée du miroir peut s'atteindre facilement, on peut devenir la mauvaise fille rapidement, il faut s'imaginer le transfert d'une femme à l'autre comme une descente de toboggan. Rapide et facile.

En revanche, qui n'a jamais essayé de remonter le toboggan par l'endroit de la descente ? Long, fastidieux, et parfois impossible à faire.

 

Voilà où on se trouve NOUS, à vouloir trop se prouver de choses, qu'on pouvait plaire, qu'on pouvait séduire, qu'on était libre, beaucoup d'entre nous se retrouvent coincées malgré elles dans leur manège.

On joue le rôle de femme puissante et forte car seule et fière de l'être, alors que l'on est que de petit être fragile, innocente et sans défense.

 

Nous sommes celles qui pleurent en sourdine et crient en se mordant les poignets pour que personne ne nous entende.

 

Nous on est là en standby, pas en haut de la plus haute tour du château à dormir, mais à être active sur notre petit lit de notre petit appartement à attendre que notre prince charmant nous éloigne de ce cauchemar éveillé

 

Nous, on est des amoureuses de la naïveté, des faibles romantiques, des célibataires pathétiques, des filles qui amusent la galerie de nos amis en couple, des trop fières pour assumer tout ce qu'on vient de vous dire"

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 00:43

Faut-il vivre sans amour ou mourir d'amour ?

 

Faut-il crever de dire je t'aime ou continuer sans ne rien dire ?

 

Faut-il vraiment les remords aux regrets ?

 

Faut-il s'oublier ou s'ignorer ?

 

Faut-il se mépriser ou se respecter ?

 

Faut-il en rire ou en pleurer ?

 

Faut-il se souvenir ou vivre ?

 

Faut-il se jeter à l'eau ou se jeter tout court ?

 

Faut-il boire à la santé ou rester sobre et lucide de la situation ?

 

Faut-il arrêter d'écrire ?

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 10:19

Ce soir là, elle n'avait pas envie de rentrer seule.

Ce soir là, comme un garde-fou, ses envies parfois autodestructrices lui rappelaient qu'elle était célibataire

Ce soir là, sa solitude lui pesait, alors elle décida de se trouver un nouvel homme de compagnie

Ce soir là, elle décida de s'oublier.

 

Elle venait de dîner seule, encore. Vraiment sa solitude ne lui pèse pas lourd sur son moral, mais elle ne voulait pas regagner sa chambre d'hôtel sans avoir passer du bon temps quelque part, son plat était trop épicé et son dessert trop sucré. Il ne fallait pas finir une si mauvaise soirée comme ça.

 

Perdue au milieu de cette ville où finalement elle ne connaissait rien, elle ne savait plus qui appeler.

Des contacts disparus, à disparaître ou de vieux contacts.

Elle comprit alors en défilant les noms sur son répertoire qu'il était temps de renouveler ses amitiés conciliantes.

Mais voilà, elle n'avait pas le temps d'aller se changer, de se refaire une beauté, d'aller s'épiler au millimètre carré du poil près et n'avait surtout pas envie de voir du monde dans un pub à la musique trop forte.

De toutes façons, elle n'avait pas envie de voir du monde, juste un homme physiquement intelligemment, potentiellement cultivé. Encore que s'il n'avait pas cette fonction, elle s'en foutait bien grave du moment qu'il avait suffisamment de sang pour irriguer son entrejambe, que celle-ci si possible soit prometteuse et qu'il sache en bon ouvrier faire bon usage de son outil.

Toutefois, elle avait des impératifs, pas de mec aux cheveux gominés bien gras que lorsqu'en pleine action elle doit s'accrocher à quelque chose soit ses cheveux, elle ait les mains qui peguent. Pas de mec en survet elle ne sait pas réellement pourquoi mais dans son inconscient les mecs sportswear sont égoïstes dans le plaisir, faignants et exigeants. Pas de mec marié, trop de complications. Pas de mec en costard cravate, ces hommes là sont avides de pouvoir, cherchent à vous maîtriser sauvagement tout en respectant de ne pas froisser chemise et cravate en se désappant.  

Il lui fallait un mec simple, qui ne se prenant pas la tête, qui en voulait et qui savait qu'il allait être utilisé en mantoy ou sextoy vivant.

 

Le temps lui était compté, la soirée touchait à sa fin, la nuit se dessinait, il fallait faire vite.

 

Elle sortit son smartphone, cliqua sur le premier site de rencontre qui passa sous ses doigts puis finalement adopta.

Elle vit sa proie, cliqua sur son profil, engagea la conversation puis donna rendez-vous après juste une conversation de routine, elle lui laissa un message avec son numéro et que s'il ne voulait pas le regretter, il appelait maintenant.

L'homme s'exécuta et se donnèrent rendez-vous dans les vingts minutes qui suivirent, le temps pour elle d'aller au lieu du rendez-vous, le temps pour lui de prendre une petite douche.

 

Elle venait à peine d'arriver, même pas le temps de chercher son paquet de clope, qu'une voiture avancée.

Son smartphone plantait, impossible pour elle de revoir la photo de son profil, voir si c'était la bonne personne. Elle ouvrit la personne et ne savait pas quoi lui dire, puisqu'elle n'avait même pas demandé son prénom. Un sourire complice fut lancé, elle comprit que c'était lui puis entra dans la voiture du parfait inconnu.

Il lui demanda alors ce qu'elle voulait faire, elle se foutant royalement des conversations de routine, lui mordit l'oreille et lui demanda de ne pas faire l'enfant.

Quelques mains furent placées dans la voiture de ce parking lugubre, puis tous deux décidèrent de monter à l'étage.

A peine sa veste enlevée qu'elle reçut à son cou le souffle chaud de cet inconnu sur sa nuque, elle sentit alors sa pression contre son corps et se retourna.

Elle lui demanda son prénom, il lui répondit qu'il était inutile de le savoir et l'embrassa sauvagement orientant le sens du baiser presque cannibale en lui tirant les cheveux. 

Lorsque l'inconnu voulut passer aux choses sérieuses, il pressa sur sa tête et elle s'exécuta.

 

C'est à ce moment qu'elle prit peur. Elle ne savait pas où elle était, personne ne savait avec qui elle était et elle n'avait personne pour prévenir.

 

L'homme se montra ferme, elle s'exécutait.

 

Elle se demanda s'il était bien seul dans cet appart, elle avait peur que d'autres personnes le rejoignent, elle ignorait s'il la laisserait repartir.

Elle le regarda alors et elle vit un sourire apaisant et un regard doux. Elle se sentit soulagée, il l'embrassa comme pour la réconforter. Elle ouvrit les yeux et vu ce regard déterminé l'homme la pencha et lui fit comprendre le bout de ses idées

La peur et l'excitation la gagna et s'exécuta sans rechigner.

Elle grimpa sur lui et lui fit comprendre qu'elle avait les cartes en main et que c'était elle qui menait la danse. Il la laissa faire pour lui faire plaisir, mais lui imposa la fin de ses idées à pleine bouche.

Elle alla se rincer, lui demanda à boire.

Quand elle se rhabilla, elle lui tournait le dos, l'inconnu (qui n'en était plus un puisqu'elle avait vu nu et qu'elle avait lu son prénom sur une serviette brodée, cadeau présumé de sa mère ou son ex) lui demanda ce qu'elle faisait elle se tourna répondit par un sourire avec une évidence certaine.

Il lui dit alors qu'il n'en avait pas fini avec elle.

 

Paniquée depuis le début, elle prit son courage à deux mains et lui répondit comme si elle cherchait à l'exciter qu'elle si et qu'elle n'en avait plus le temps.

Au fond d'elle, elle était tétanisée. Mais ne montrait rien.

L'homme lui proposa de la raccompagner. Elle aurait pu s'en sortir indemne mais par goût du risque elle accepta, il la déposa alors proche de son hôtel.

Il fallut une quinzaine de minutes pour comprendre qu'elle était indemne et qu'elle avait paniquée pour rien.

 

Elle se dit alors que c'était la dernière fois que son plaisir passait avant la raison.

 

Elle le dit... puis l'oublia sec.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 10:04

Il le fallait, c'est ici que tout a commencé, c'est ici que tout se finira probablement.

Voilà un an de ça je quittais le Sud, la terre qui m'avait vu grandir, la terre que je n'avais jamais quitté.

J'avais tout plaqué, tout vendu, je partais avec deux valises et un sac à dos.

Je me rappelle de certains qui me disaient que j'avais des couilles, d'autres qui me disaient que j'étais complétement timbrée, d'autres que j'allais me vautrer et rentrer dans les 6 mois à venir (si je l'ai entendu croyez-moi) et d'autres qui me disaient "me respecter" d'avoir autant de culot.

 

Un an... et j'ai l'impression que c'était hier, ou au maximum trois mois.

Les jours passent mais ne se ressemblent pas. Je n'arrive jamais à me fixer et me dire que le temps est long parce que je suis un électron libre sans atome crochu.

 

Je sais que je me répète mais je me suis offert le plus beau des cadeaux. J'ai toujours été une amoureuse de Paris, mais là, ma fidélité est sans faille, je ne me vois pas la quitter.

Si le gouvernement était moins frileux, je me marierai à elle (oui parce que même si je fais cet article bilan, je ne peux m'empêcher de partager mes idées façon propagande, et je vous emmerde!)

 

Au cours de cette année j'ai su devenir réellement autonome, égoïste, épanouie, bien, heureuse, amoureuse, libre, seule, aventurière, fière, frileuse (oui vous pouvez dire au revoir à l'Elodie qui n'avait jamais froid dans le sud, là je plie sous ces températures négatives), et m'affirmer pleinement dans tous les domaines possibles.

 

Je suis pleine de projet, pleine d'étoiles dans les yeux, je n'ai pas envie de m'arrêter en si bon chemin.

 

J'ai vécu la plus belle année de ma vie qui j'espère sera la première d'une longue dynastie.

 

J'ai fait de bonnes comme d'étranges rencontres, je me suis cherchée dans plusieurs bras que je croyais parfois être les bons, parfois que je fuyais au plus vite, et parfois auxquels je n'attendais rien. J'ai ri, bu et mangé à foison ici. J'ai erré, déambulé, marché parfois sans but parfois avec raison. j'ai hurlé, crié chanté dans la rue en bonne compagnie. J'ai marché plusieurs fois la nuit seule sous un phare d'une Tour Eiffel qui te rappelle toujours ton orientation. Je me suis fait des amis que tu as du mal à croire que ça ne fait même pas un an que tu connais. J'ai retrouvé de vieilles connaissances parfois au gré du vent.

 

J'ai appris à m'aimer avant d'aimer les autres. J'ai appris à me respecter avant de respecter les autres. J'ai appris à vivre ma vie plutôt que de vivre à travers celle des autres. J'ai appris à n'écouter que mon instinct plutôt que d'écouter les instincts des autres. J'ai appris à être encore plus secrète même si ça me bouffe l'intérieur. J'ai appris à relativiser sur la question existentielle de la vie. J'ai appris à me dire que si je ne devais pas reproduire c'est qu'il y avait une raison. J'ai appris à me protéger.

J'ai appris à grandir seule.

 

ET j'ai compris que le sud était fini pour moi, que je ne voulais plus y redescendre, que ma vie entière était ici, et que je vous méprise parfois d'avoir une vie de merde remplie de bagnole et d'essence trop chère, de vie complaisante à vous chopper un cancer de la peau sous un soleil de plomb 4 mois par an et d'un E.coli dans une eau sale même pas limpide, de payer des cocktails à 10€, à écouter de la musique de merde dès que vous sortez dans un pub, d'être entourés de vieux râleurs finissant leurs vieux jours, de n'avoir que trois à cinq pubs de merde pour sortir, de se croiser tout le temps par coïncidence alors que devinez quoi ce n'est pas une coïncidence c'est juste que c'est petit. À ne vivre que le négatif de la Côte au quotidien sans jamais profiter du positif. À vous croire les plus beaux et les plus forts parce que vous avez le soleil, mais devinez quoi vous avez une mentalité de merde. Vous êtes faux, hypocrites et « m'as-tu vu », et ça y pas que les parisiens qui le pensent...

 

Ha oui, je suis devenue cynique mais fallait que ce soit dit par une francilienne originaire du Sud pour apporter le cachet de ces dires.

Et si vous n'avez pas compris que le second degré reste la base de mon humour, passez votre chemin, même si il y a une très grande part de vérité et que je ne retire rien.

 

Je ne sais toujours pas ce que je serais dans 5 ans, 5 mois, 5 jours, mais c'est ce qui me plait ici. L'imprévu.

 

Actuellement, je suis en fin de contrat, et je ne sais toujours pas me fixer dans ma vie professionnelle (affective aussi vous l'aurez deviné, mais si vous me connaissez, ça vous le savez déjà).

 

Je tente actuellement de trouver un poste d'assistante d'architecte, et si possible d'éviter de rencontrer l'architecte avant son cabinet.

 

 

Depuis mon arrivée ici, deux crédos me bercent et me forgent, et concluront cet article

 

ADVIENNE QUE POURRA – CARPE DIEM

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 01:05

La solution pour l'oublier était de boire.

Alors j'ai bu, tisé, miné, ingurgité, soûlé à en vomir mes tripes, à en chialer le matin, à dormir la tête sur la cuvette, à rester amorphe sur le tapis de la salle de bain, à essayer de ne respirer qu'à peine pour que tout autour de moi arrête de tourner trop fort, à rester affalé sur le canapé une bassine à proximité en jurant que c'était la dernière, à prendre doliprane sur doliprane, à se taper la tête contre les murs, à essayer de rester dans le silence et calme absolu les yeux fermés un gant humide sur le visage, à pleurer d'avoir jouer au con pour une petite conne qui ne le méritait pas, à hurler son nom dans les verres de vin, à passer pour l'alcoolique du coin en achetant chaque soir les bouteilles qui rempliront mon foie et mon estomac,  à faire peur aux gosses avec mon regard blême et mes yeux jaunis.

Et à force j'ai compris que ça ne faisait rien, je ne buvais pas pour l'oublier mais je buvais pour oublier de l'oublier elle, cette putain au regard d'ange qui ne savait pas le mal qu'elle m'avait fait.

 

Je me suis mis à fumer des clopes pour commencer. On dit que fumer c'est tirer sur le sein de sa mère. Moi je fumais en double en imaginant ta putain de paire de seins, et quand j'avais les nerfs contre toi je tuais un paquet en moins d'une demie heure. Je t'ai maudis profondément haï de m'avoir laissé.

J'ai fumé des tas de choses qui m'ont rendus heureux sans toi, mais qui m'ont fait pleurer encore plus lorsque tout disparaissait.

J'étais malheureux de voir qu'il n'y avait qu'avec toi que je riais que je me sentais vivre, que je me foutais de tout, que je me moquais de tout le monde, que nous étions les plus forts et les plus beaux.

 

Alors l'alcool et la fumette, j'ai voulu t'oublier dans d'autres nanas, j'y ai laissé un peu plus ma trace dans chacune d'entre elles, je les saigné en rentrant mon arme dans leur fourreau, je les baisais et j'espérais que tu m'imaginais leur faire tout ce que tu aimais que je te fasse, je les traitais de salope et de pute en pensant que c'était toi, elles, ces connes naïves crédules croyant qu'écarter leurs cuisses le premier soir me ferait tomber amoureux; pensaient que j'étais bestial et que je donnais tout ce qui était en mon pouvoir pour les satisfaire croyant qu'elles étaient la princesse de mes rêves.

Au début je les choisissais à ton opposé pour t'oublier, et je n'en tirais aucun intérêt, je les tirais elles, mais pas ma satisfaction.

Alors j'ai commencé à choisir celles qui te ressemblaient physiquement. Mais ça n'allait pas assez loin, je poussais le détail et le soucis de la perfection loin, trop loin même à un tel point que j'en ai appelé une d'entre elles par ton prénom.

Elle l'a mal pris, et s'est tirée, mais jm'en foutais mon projet était de la tuer, comme je ne pouvais te le faire à toi, il fallait que quelqu'un en paye le prix fort dans cette histoire.

 

Cette histoire, cette pourriture d'histoire.

Tu es partie un lundi à 9h15, tu venais de déjeuner calmement.
Tu savais que le temps t'étais compté, je n'y croyais pas.

Deux mois auparavant tu étais heureuse, resplendissante de joie, débordante d'énergie.

Ce soir là, tu as saigné du nez.

Un peu trop.
Tellement que tu as pris peur quand le sang est devenu noir et que je t'ai emmené d'urgence à l'hôpital.

Tu n'en n'es jamais ressortie.

Depuis je me détruis, chaque jour un peu plus, en attendant que cette descente aux enfers soit la plus abominable possible.

J'essaye de trouver une solution plus efficace que les trois précédentes mais rien n'y fait.

 

Je te hais profondément de m'avoir laissé, je te maudis d'être partie sans rien dire, je te retrouverais jusqu'au plus profond des enfers pour te rendre ta vie atroce et abominable

 

Toi et moi on en a pas fini, pas comme ça

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 01:28

Voilà.

Voilà des mois entiers que nous ne nous  sommes plus vus NOUS.

Des mois que je rêve de te sentir contre moi, d'entendre ton rire, te laisser m'observer assis dans ton fauteuil en cuir pendant que je nous sers du vin blanc qui vient de ton pays, te laisser m'embrasser dans le cou quand tu viens derrière moi, chanter avec toi, d'avoir une nuit enflammée, te regarder des heures jouer à la guitare, et hurler ton prénom quand nos corps ne font qu'un.

Tout ça à la fois et en même temps.

 

Vivre dans l'excès de la vie, de la bouffe, de la baise, de l'alcool, de la complicité, de la haine, du rire.

 

Frôler l'envie de te dire que je t'ai aimé, que je t'aime et probablement je t'aimerais à nouveau.

Frôler l'envie de te dire qu'il faut arrêter tout ça, que j'abandonne, que je jette l'éponge et que je nous rends un très grand service puisque tout ça ne mène à rien

Frôler l'envie de me taire à jamais et d'accepter tout ça encore pour les années à venir, juste pour leur plaisir d'être à tes côtés

 

Tu n'occupes plus désormais la même place dans ma tête mais tu es là .

Au plus on se voit, au plus on se détruit, au plus on s'oublie avant de mieux se retrouver.

 

Je donnerais tout pour pouvoir revivre ces premiers instants à tes côtés, mais ça tu ignores, comme beaucoup de choses, tu ignores tout de moi parce que je refuse que tu me connaisses encore plus.

 

J'essaye de t'oublier, mais en ai-je l'envie, le pouvoir et la capacité pour le faire ?

 

Reset Please

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 23:25

Je pense à toi,

Parfois souvent, parfois souvent trop, parfois peu je dois l'avouer.

Souvent je me dis et me convainc que penser à toi ne sert à rien, à part me faire souffrir.

Je ressens que dans la souffrance et ça tu l'as su contre ton gré.

J'aurais aimé te connaître plus, vraiment crois-moi, j'aurais fait toutes les concessions au monde pour toi, je t'aurais donné ma vie, mon âme, tout ce que j'ai été, tout ce que je suis, tout ce que j'aurais pu être.

Tu n'as pas été là trop longtemps, mais tu l'aurais su, crois-moi, j'aurais tout fait pour toi, je suis même sûre que tu le savais.

 

Je me demande quelle femme aurais-je été pour toi, quelle femme serais-je devenue. Si tu étais restée à mes côtés tu aurais révolutionné mon monde et mon univers, j'aurais fait une croix sur mon nombrilisme et me serais ouvert enfin à un autre être humain sans regret.

 

En ce moment, je pense à toi. Beaucoup trop. Tellement que tu me bouffes de l'intérieur.

Je m'en veux de t'avoir chasser contre mon gré, de ne pas t'avoir laissé ta chance, mais je n'y suis pour rien et ça je suis sûre que tu le sais.

J'ai une sensation de vide, un manque que je ne comblerai jamais, une part d'inachevé, MA part d'inachevé.

Nous sommes restés moins de deux mois ensemble et pourtant je ne t'oublierai jamais. Je me demande quelle aurait été notre part de chemin aujourd'hui.

Nous aurions probablement été comme les deux doigts de la main, mais aurions-nous été seuls contre le monde entier ?

Utiliser le conditionnel ne sert à rien, il faut accepter que tu sois parti, il faut accepter que c'était involontairement ma faute, il faut accepter que le temps nous ait manqué.

 

Quelle femme serais-je sans t'avoir connu ? Aurais-je été encore celle qui souriait mais ne riait pas ?

Ta courte présence m'a-t-elle fait devenir ce que je suis aujourd'hui ?

As-tu été sur mon chemin pour me faire ouvrir les yeux ?

T'es-tu sacrifié pour mon bonheur ?

 

Je ne sais pas comment exprimer ce lien si fort qui nous a uni alors que l'on se côtoyait finalement sans le voir.

Je ne sais pas comment j'ai pu te porter et porterai probablement à jamais tout cet amour en moi que jamais je ne soupçonnerais si fort.

Tu aurais été ma fierté et je t'aurais montré aux yeux de ce monde comme mon alter-ego, mon âme soeur, mon âme, ma vie.

 

Je ne t'oublierais et t'ignorerais jamais.

Tu as été une partie intégrante de moi et tu ne seras jamais un laissé pour compte.

Sois sûr que ta présence et ton absence sont gravées en moi.

 

Par manque de courage, je dois avouer que je ne pense pas à la personne que tu aurais pu être désormais.
J'évite de penser à toi, je me demande juste comment j'aurais pu être, pas ce que tu pourrais être.

 

Ne m'en veux pas, pardonnes-moi,

Je ne sais pas ce qui relève de l'égoïsme: te laisser partir ou te garder près de moi dans la mémoire.

Tu as été l'épisode le plus douloureux de ma courte vie de femme, celui qui a tout déclenché, qui a été le début de la fin pour une période de ma vie désormais enterrée et le plus beau renouveau que j'ai pu m'offrir jusqu'à présent.
Je reste intimement convaincue que tu y es pour quelque chose

 

Je t'aime, pardonne-moi, je ne t'oublierai jamais.

 

Celle qui aurait pu te donner la vie.

 

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 01:10

Jsuis paumée lui dit-elle

J'adore qu'on dise qu'importe le flacon pourvu qu'il y ait l'ivresse lui dit-elle

J'ai les gencives anesthésiées lui dit-elle

Je sais plus où je vais lui dit-elle

J'aime souffrir lui dit-elle

J'ai plus un rond lui dit-elle

J'en aime un inaccessible lui dit-elle

Pourquoi tu pars pas lui dit-elle

J'ai faim lui dit-elle

J'ai peur lui dit-elle

Écouter c'est pas du gâteau de Mano Solo me fait chialer lui dit-elle

J'ai froid lui dit-elle

Tu me plais lui dit-elle

Je crève d'envie de me payer la place pour Saez lui dit-elle

Mais t'es trop gentil pour moi lui dit-elle

Je ne prendrai jamais les devants lui dit-elle

Je ne sais plus aimer lui dit-elle

Merci pour le verre lui dit-elle

Je dois sans doute passer à côté de beaucoup de choses lui dit-elle

Mais j'ai peur de l'engagement avec des gars bien comme toi lui dit-elle

T'es pas assez autiste et barré comme moi lui dit-elle

L'amour se conçoit que dans la souffrance lui dit-elle

Je sais que je m'en mordrai les doigts lui dit-elle

Il me manque c'est sur lui dit-elle

J'adore le cinéma français lui dit-elle

Pourquoi je te parle de lui dit-elle

Je ne peux pas avoir d'enfant lui dit-elle

Je t'avouerai que je te vois pour en oublier d'autres chauves comme toi lui dit-elle

J'ai envie de gerber lui dit-elle

Non je ne peux pas boire un autre verre, je ne peux payer ma tournée lui dit-elle

Combien toucheront mes parents si je dois crever lui dit-elle

J'aimerais me mettre en couple un jour pour me rappeler lui dit-elle

Je ne sais pas accepter le bonheur lui dit-elle

Pourquoi tu m'embrasses pas lui dit-elle

Ha ça non Lorant Deutsch pas touche lui dit-elle

Jpense à me foutre en l'air quand je pense au fric lui dit-elle

J'aimerais le revoir au moins une fois lui dit-elle

Tu penses souvent à elle lui dit-elle

T'as pas encore peur de moi lui dit-elle

J'ai rien à t'offrir lui dit-elle

J'attends rien de toi lui dit-elle

J'attends tout de lui lui dit-elle

J'ai peur des chiens lui dit-elle

Je ne supporte pas les films d'horreur lui dit-elle

Je sais que je pourrais l'oublier avec cet autre mais pas avec toi lui dit-elle

J'ai horreur des chats c'est faux mesquin et profiteur lui dit-elle

Eux deux font partis des indécis ceux qui ne savent pas me ranger dans des cases, pas comme toi lui dit-elle

Même déçue j'attendrai lui dit-elle

On se rentre lui dit-elle

Un dernier verre non merci lui dit-elle

J'aime le pepsi lui dit-elle

Le Bus Palladium ? évidemment lui dit-elle

J'ai préféré le perdre par fierté plutôt que de revenir vers lui lui dit-elle

Bonne nuit lui dit-elle

J'aimerais me faire tatouer sur le pied mais c'est pas ma priorité lui dit-elle

Ce qui le fait flipper, c'est que depuis tout ce temps je le connaisse comme si c'était mon mec lui dit-elle

Je hais les nanas qui se font acheter par leur mec et qui dise que tout s'offrir dans la vie c'est facile lui dit-elle

Oui j'aimerai bien un smartphone j'avoue lui dit-elle

Lucchini est génial je l'adore lui dit-elle

On s'appelle lui dit-elle

Ce qui me fait chier c'est que même sans le connaître, j'aurais kiffé un petit bout rapide de chemin à ses côtés lui dit-elle

Je cours, je veux pas rater le dernier métro lui dit-elle

Écoutes les Blacks Minous, ils sont géniaux lui dit-elle

J'aime tes tatouages lui dit-elle

Bon ben à demain alors lui dit-elle

 

 

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 00:06

Je ne suis pas une princesse.

Je ne suis pas de celles qui attendent le prince charmant désespérément allongées sur leur lit.

Je suis plutôt de celles qui ramènent le prince sur leur lit et décident à ce moment là si le prince est charmant ou répugnant.

 

C’est plus direct c’est certain, mais au moins je ne prends pas de risques à mourir d’une attente la plus longue et désespérante.

Je n'ai pas envie de crever du haut de ma tourelle seule, j'ai envie tuer le temps et ainsi soit-il.


Je ne supporte pas attendre. Je ne sais pas attendre. Je ne sais pas laisser le temps juger pour moi. Je prends toujours les devants. Je préfère passer à autre chose plutôt que d'attendre et ramasser (quasi) systématiquement une claque.

Changer c'est dur, c'est d'autant plus vrai quand on vieillit et que le temps a déjà fait son oeuvre.

 

Mais putain faudrait-il ne rien avoir de régulier, s'assurer de tout en passant rapidement à autre chose, juste par peur des claques et d'une réalité parfois sévère ?

Faut-il laisser son égo et sa peur gagner à chaque fois, et ne plus prendre de risque ?

Vivre en s'ignorant, vivre en s'oubliant, vivre en se mentant que de toutes façons on n'a rien raté ?

Se laisser conduire par l'incertitude et le pourquoi pas, est-ce si difficile ?

 

 

Avant mon quart de siècle, je n'ai jamais essayé. Non pas la motivation, pas l'envie... juste LA PEUR.

 

Comment font les folles amoureuses, celles qui disent je t'aime aux premiers venus  ?  Elles se mentent, elles ont peur d'être seules ou elles sont alcooliques chroniques ?
Sérieusement, dîtes-moi leur secret, je commence à en être désireuse...

 

Ces nanas là sont peut être des descendantes de princesses, voyons de quoi je suis capable:

 

Les Princesses tombent amoureuses au premier regard: ça je sais faire à mon plus grand malheur

Les Princesses sont fidèles jusqu'au bout de leur vie: ça j'en ai été et serais encore capable

Les Princesses attendent déseperement l'homme de leur vie: ça c'est différent, je le recherche activement... ou pas

Les Princesses disent je t'aime à celui qui aura poser le regard sur elle: ça je ne sais plus, probablement que je n'ai jamais su

Les Princesses sont tristes au fond d'elles et font leur ménage en chantant comme sous escta : ça aussi je fais pareil

Les Princesses aiment les nains / fées / marraines / animaux et tous les objets parlants: ça y ressemble un peu j'aime les plus âgés/rasés/barrés dans leur tête/autiste/ et mes sextoys, mais eux ne me parlent pas, ils me vibrent.

Les Princesses ont des belles-mères méchantes et des dragons comme géoliers: ça je n'ai pas, j'ai une mère géniale et pas même un chien pour monter la garde

Les Princesses sont connes de naïveté, je suis remplie de cynisme

Les Princesses sont altruistes et douces: je suis probablement altruiste mais maso et surtout pas douce

Les Princesses aiment l'amour, moi j'en ai peur et le maudit

 

 

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