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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 00:22
Note à toi même: lettre écrite le 24 octobre, mais tu n'as pas eu le temps de publier avant !

 

 

Chère toi-même (ou moi-même d'ailleurs ? Je me tutoie, parce que s'auto-vouvoyer c'est grave la classe quand même...)

 

Chère vous, ( on dirait que je me drague, c'est troublant, je ne sais pas, je sais que j'ai la peau très douce.... qu'est-ce qui m'arrive !)

 

Toi (directe et spontanée, tout toi ça ! Bon c'est un peu ta lettre, alors tu peux te balancer quelques fleurs, peut être même un bouquet, il y a tant à dire sur toi!)

 

Lettre à lire dans 5 ans minimum

 

Tu es à quelques semaines de ton quart de siècle, tes 25 ans, ta fleur de l'âge et tu t'écris.

 

Peut-être as-tu besoin d'un bilan à ce moment précis de ta vie.

 

Tu es partie voilà plus de 10 mois de ton Sud, tes repères, là où tu n'étais jamais partie plus de 3 semaines. Pour certains tu as fait le choix de quitter le soleil pour de la grisaille, pour d'autres tu quittais le monde des regards baissés pour avoir une vie les yeux bien ouverts...

Mais ce qui t'importait plus à ce moment là, c'était TOI.
Tu étais triste dans le sud, tu suivais mais ne menais pas ta vie.

Tu souriais mais pleurais en secret. Tu avais tes amis, ta famille, et... c'est tout.

Tu te contentais de soirée à boire des verres, à rire et sourire, mais pas à profiter de la vie.

Rien ne tournait rond pour toi mais tu l'ignorais.

Quand tu es rentrée chez tes parents, après 5 ans d'absence, tu t'es contentée de trouver un boulot et continuer une vie de routine, une vie de merde.

Tu t'aies tout de même offert tes premières vacances seule ! Les premières avec ton meilleur ami, les secondes SEULE ! (ces vacances qui (t'ont planté la graine dans la tête, le temps l'a fait germé)

Le lieu de destination ? Tu y vis désormais, du moins je l'espère que quand tu liras cette lettre tu y sois encore, cette ville est pour toi à moins que ce ne soit l'inverse.

Quand ton contrat s'est fini tu as hésité, tu t'es cherchée, tu ne t'es pas trouvée.

Étude de tourisme ? Intéressant, mais pas assez... il manque quelque chose...

Tu ne souhaites pas travailler dans le tourisme mais être la touriste, alors un jour t'as pris cette décision, trouver un boulot, te laisser deux mois et te casser dans la ville qui te saupoudre les yeux de paillettes.

Te croyais-tu franchement capable de le faire quand tu as pris cette décision ? NON

Pensais-tu que tu allais revenir au bout de 6 mois de détente parisienne ? EVIDEMMENT

Tu étais sûre de ton choix de départ, mais pas de la qualité de vie que tu allais avoir.

 

Et pourtant...

 

Cette intuition négative (sûrement ton penchant naturel pour la sous estimation, j'espère que quand tu liras ceci, tu l'auras enfin combattue), tu lui as prouvé que tu avais tord.

Tu t'es aperçue que tu avais pris la meilleure décision en revenant deux semaines dans le Sud, le sentiment de vide t'es réapparu, ainsi que l'ennui, la sieste et le truc typique du sud, le fameux «  contente toi de rien faire, on a le soleil, de la mauvaise foi en disant que notre région est la plus belle et rien d'autre, de toutes façons (si ce n'est des envies de suicide) ».

 

Tu avais TOUT : la culture à porter de mains (parfois contre quelques euros, parfois contre une pièce d'identité), les monuments offrant leurs plus belles façades, et les plus belles balades que tu ne feras jamais ailleurs.

La carte de sport et de ciné en plus, que demander au peuple ?

 

L'amour t'aurais dit certains en octobre 2012.

Faut dire que pour toi c'est sacrément le foutoir ! Mais visiblement en 2012 t'étais toujours pas prête à t'engager, pourtant tu savais que tu avais toutes les conditions requises planquées au fond de toi, mais à ce moment là, tu ne savais combien de temps votre partie de cache cache allait durer entre elles et toi...

 

Bien sur, quand tu liras cette lettre, tu te souviendras de la fille paumée mais aventurière que tu étais.

Tu ne savais pas où ton cœur se trouvait, mais tu savais où était ton corps.

 

Tu disais que ton cœur se trouvait entre tes reins (avec une certaine point de fierté parfois), et ton cerveau à la place du cœur, que rien n'était à leur place, et que tu t'en foutais, et dieu que c'était vrai.

Le regard des autres ne comptait pas, tu vivais pour toi, et tu emmerdais tout ceux qui ne comprenaient pas.

Tu étais fière mais tu avais un cœur de guimauve, solide en apparence mais tout mou dès que l'on appuie dessus, un cœur d'artichaut prêt à s'attacher au premier sourire, un cœur de pierre refusant de s'attacher au plus gentil et tendre, un cœur de conne s'attachant aux cons.

 

En fait tu avais un coeur en libre service dans un banal rayon de supermarché, prêt à être jeté dans le premier caddy...

 

Chère Elodie j'espère que 2017 t'auras apporté tout ce dont tu voulais et que ta vie soit à la hauteur de tes espérances.

J'espère t'avoir fait sourire, et je souhaite de tout coeur que tu n'aies pas quitté la capitale ou du moins que tu y reviennes régulièrement.

 

A l'époque tu signais tout de cette façon:

 

From Paris with Love

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 01:16

Arrêter de courir.

Arrêter de fuir,

Arrêter de courir sans regarder derrière soi.

 

Accepter qu'il ne soit plus là à nous poursuivre comme un fantôme à la con

Accepter l'idée qu'avec tous les stratagèmes employés, on ait réussit à le semer

Accepter l'idée qu'avec tous ces stratagèmes à la con, on l'ait perdu

Accepter l'idée que ce n'était pas lui

 

Arrêter de penser à lui, de penser à ça

Arrêter de fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

 

Accepter l'idée de vivre

Accepter le carpe diem dans tous ses états et ne pas accepter que certaines de ses conditions.

Accepter l'idée de reprendre tout à zéro

Accepter l'idée de tout effacer de lui.

 

Arrêter de parler lui au présent

Arrêter d'écrire sur lui

 

Accepter

Arrêter

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 01:36

Un sms

Un putain de sms où tu m’envoyais un lien tel une énigme à la Indiana Jones à résoudre.

J’ai cliqué sur ce lien, un putain de lien, mais je n’avais pas le téléphone suffisamment intelligent pour voir de quoi il s’agissait, et c’est sur le portable d’une autre prêtée pour l’occasion que tu m’as ruinée, démolie, détruite, saccagée, ravagée.

 

Ce lien c’était  une vidéo d'un site extrêmement connu.

 

La vidéo lancée à peine eu le temps de lire l’intitulé que le clavier résonnait et je comprenais quelle chanson tu voulais partager.

A song to say goodbye… quel monstre de délicatesse mêlée à de la cruauté es-tu ?

Tu sais ô combien j’aime cette musique et comme les paroles aussi torturées soient-elles nous ressemblent.

 

Se dire au revoir par un lien youtube c’est… original, tu es le premier à le faire, et même si la vie a fait que tu n’as pas été mon premier sur beaucoup de choses, tu as réussi  à découvrir tout ce qui n’avait jamais été transgressé, bafoué, réalisé pour te permettre de le faire sans m’en demander mon avis.

 

Je te dois beaucoup mine de rien.  C’est dur de l’avouer mais c’est vrai. Des moments inoubliables, des fous rires, des cuites, des passions, de l’intense, de la tendresse, de l’amitié.

J’ai du mal à croire ce que je raconte mais c’est vrai.

Il faut apprendre à s’oublier, enfin plus moi que toi.

Toi tu as réussi brillement à le faire. J’ai du mal à accepter l’idée que tu sois désormais deux, alors que tu culpabilisais de ne pas réussir à franchir ce cap avec moi.

 

Mais alors quoi putain ? me jouer de la guitare dans un parc, au téléphone, la nuit, le matin, m’attendre chez toi et avoir réalisé un parcours en bougie, me faire l’amour devant un sacré cœur rougissant par l’aurore, me prendre dans un taxi, sous un pont, me regarder dormir, m’embrasser en me tenant solidement la mâchoire, me présenter à ton monde, me préparer des soirées inoubliables,  c’était quoi du cinéma ?

 

Je n’ai pas envie d’être amère, même si indéniablement je le suis, dernièrement je parlais de toi à l’imparfait parce que finalement c’est ce que tu es : imparfait.  Il va falloir désormais m’habituer à parler de toi au passé simple, parce que c’est tout ce que tu resteras, je dois  arrêter de t’idéaliser et accepter l’idée que de toute façon ça n’aurait jamais marché.

 

Je dois quand même te remercier pour tout ce que tu as fait et tout ce que tu as été. Tu m’as aidé à avancer, même si parfois tu as été violent, je comprends qu’avec le recul tu m’as protégé.

 

J’ai toujours flippé à l’idée que tu puisses tomber sur mon blog parce que bien que déformé, beaucoup de choses sont inspirés de ce que l’on a vécu.

Aujourd’hui j’aimerai que tu lises ces quelques lignes, pour te dire que je n’éprouve aucune rancœur pour toi, que tu as été un vent de fraîcheur ces derniers mois, et que je sais pertinemment que nous nous reverrons tôt ou tard (et j’espère que tu t’imagines my devil’s eyes en lisant ces quelques mots), mais tout aura changé pour nous deux, tu verras que si tôt que nous nous verrons, nous aurons l’envie de se quitter rapidement.

 

Il va me falloir désormais trouver une autre source d’inspiration, tu as été mon rail de coke créatif, un idéal parfois à obtenir, mais je sais désormais que tous les paradis sont artificiels.

 

Take care.

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 22:50

C'était il y a bientôt dix ans.

 

Elle ignorait comment elle avait repensé à tout cela, tous ces souvenirs étaient remontés à la surface, et telle une bouteille à la mer se laissant porter par le flot des vagues jusqu'au sable, il était temps d'ouvrir le contenu de cette bouteille et de lire le mystérieux message.

 

En fait, elle savait comment ce souvenir lui était réapparu.

Elle parlait à une amie du moment où elle avait demandé à sa mère de comment savoir si on est amoureuse ou pas.

Sa mère lui avait répondu "Si tu me poses la question, c'est que tu l'es déjà"

Ces mots résonnent encore en elle.

Et depuis lorsqu'elle se met à apprécier un homme, si ce souvenir lui revient, elle sait qu'elle aime l'homme avec qu'elle fréquente.

 

 

Ce soir là, elle donnait son premier mensonge à ses parents.

Officiellement, elle allait voir le dernier volet du Seigneur des Anneaux.

Sur la pratique, elle ne mentait pas, elle y était vraiment allée.
Mais pas avec ses copines, mais avec ce gars.

 

Ce gars et elle avait réinventé les feux de l'amour version lycée, ils se quitaient sans cesse pour se remettre ensemble.

 

Et ce gars ce soir là, lui offrit sans le savoir l'une de ses plus belles nuits.

 

Il venait d'avoir son permis.

Après lui avoir joué le grand jeu en l'invitant à manger et l'emmener voir le dernier film qui remplissait les salles, elle se demandait où pouvait-il l'emmener.
Il n'avait rien dit à part un " trouves-toi une excuse pour la nuit"

Alors après le film, il lui dit de regarder sur la banquette arrière.

Elle ne l'avait pas vu, mais reposait sur les sièges arrières un bouquet de roses blanches ( ses préférées) et une rose rouge au milieu.

Il venait à peine de lui dire je t'aime, le vrai, pas le faux balancé par texto ou les jtaime dits du coin des lèvres.

Il la conduisait pour passer la nuit l'un contre l'autre.

Il l'emmenait à l'hôtel et grâce à la complicité d'une de ses proches, ils allaient dormir à l'hôtel comme deux adultes.

Ils n'étaient pas amants, mais ils avaient tout de même à se cacher

Elle n'avait pas peur, et bien qu'elle était jeune, elle connaissait déjà les attentes des hommes.

Mais voilà, lui était amoureux. et après avoir ri, mangé quelques bonbecs (il avait tout prévu), zappé les 6 chaînes sur la télé et fait une bataille de polochons, ils s'endormaient l'un contre l'autre.

Elle avait tenté de prendre la nuisette en satin qui la rendait moins gamine et le plus sexy possible.

Lui était gêné, mais restait en caleçon.
Et c'est dans les bras l'un de l'autre qu'ils s'endormaient paisiblement.

Elle ignore encore si c'était tard dans la nuit, tôt le matin, ou peu après s'être couchés, mais elle entendit un je t'aime résonner dans le creux de son oreille, sentit ses lèvres se poser sur le creux de son cou et son souffle se calquait au sien.
Elle se retourna le regarda, l'embrassa, lui répondit qu'elle aussi et à la lueur de la lune, ils ne firent qu'un.

 

La suite, elle le garde encore pour elle.

 

Et lorsqu'elle doute, lorsque le présent et le futur l'effraient, elle se réfugie dans ce souvenir et tout la rassure en se disant que si l'un a déjà réussit à le faire d'autres le feront.

Et les autres il y en a eu, celui qui remplit la pièce de bougies allumées de partout, l'autre qui la fit dormir dans sa voiture à la belle étoile sièges arrière baissés serrés l'un contre l'autre, celui qui avait toujours sa guitare sous le coude et enfin celui qui lui confiait tous ses doutes et lui suppliait de l'aider à réviser ses cours, mais parfois elle se dit que rien ne pourrait égaler cette attention qu'un jeune homme à peine majeur et mature avait pu lui faire.
Le seul doute qui régnait paisiblement dans sa tête était de savoir si un jour elle n'écoulerait pas tout le stock des plus belles attentions qu'on pouvait lui adresser...

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 23:42

Partons d'un postulat simple mais efficace

 

Dernièrement célibataire de niveau deux (célibataire de deux années successives), un calcul simple s'impose:

 

Partant du principe :  une année de célibat que nous nommerons "nc"  et des rencontres que nous nommerons "xy" alors:

 

nc1 = 2 xy

et que nc2 = 4xy

 

alors n1 + n2 = 6xy

donc la moyenne de nc = 3xy

 

Partant du principe que le célibat durera autant de temps que la précédente histoire de couple (nommé n ex), et qu'il faut rattraper le temps perdu alors :

 

n ex = 7 ans

soit moyenne de nc = 3xy

soit 7 x 3xy = 21 xy

 

Soit 21 x à rattraper en 7 n ex de couple

 

21xy - 6xy = 15 xy

 

15xy à rattraper sans oublier les 3 xy de la nc3 en cours

 

15xy + 3xy = 18xy

 

Vous n'avez rien compris ?! Cherchez pas j'étais nulle en maths aussi !

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 23:24

 " et j'ai pris la fuite, la poudre d'escampette, j'ai couru sans trop savoir où aller, je courrais dans ta direction opposée, je ne voulais plus te voir, je ne voulais plus t'avoir, je voulais être seule, et me dire que nous deux ça relevait de la connerie
j'ai marché sans trop savoir où aller, j'ai pris un café à la première terrasse que j'ai croisé, je n'ai pas parlé, je n'ai rien regarder, je n'écoutais pas même de la musique
je restais seule avec moi même et faisais le constat que nous approchions la fin
ce petit jeu me fatiguait m'usait, il était temps de tirer la sonnette d'alarme, et de fuir au premier panneau lumineux indiquant la sortie
irrémédiablement attirée par tes bras, il fallait se rendre à l'évidence, notre souffle était bien trop court, et c'était le moment de tirer sa révérence
je n'ai pas été amoureuse de toi, mais j'ai su t'apprécier, je crois
j'ai vraiment aimé tous ces premiers moments avec toi, mais soyons honnête, seulement quelques mois auront eu raison de ce vent de fraîcheur et de cette passion qui nous animaient
alors quand je me suis rendue compte que nous étions deux aimants, que seulement un de nos deux côtés s'attirait et que les autres se rejetaient totalement j'ai préféré fuir
tu étais beau, nu, allongé, à peine couvert par ce drap froissé qui avait vécu nos dernières passions, je t'ai regardé, tu avais la posture d'une statue grecque, j'ai souri, je t'ai câliné du bas du dos jusqu'à ta nuque, embrassant le creux de tes épaules et je suis partie, sans même te laisser un mot ou ne serait-ce qu'un texto
la voilà la vérité, je ne voulais pas rester allongée à tes côtés, je ne voulais pas refaire le monde avec toi autour d'un verre de vin, je ne voulais pas passer la journée à regarder la télé dans le creux de tes bras et se moquer des programmes diffusés, je voulais être seule sans bruit, allongée, à ne plus rien penser
pour ça, ce n'était pas trop difficile, tu me volais et me violais toute mon âme toute mon énergie, incapable d'agir et de faire quoi que ce soit par la suite

tu as su tout me prendre et ne rien me rendre

alors voilà, nous étions dans les bras l'un de l'autre il y a à peine une demie heure et là je suis sur un pont à laisser le temps filer sous mes yeux, je regarde la Seine, et malgré toutes ces paroles j'espère que tu sois à ma recherche

mais tu ne le seras pas

tu es aussi fier que moi, et je crois que toi et moi jouons au jeu du chat et de la souris

on s'apprécie, mais on attend connement, sagement, bestialement, que le premier dise à l'autre qu'il faut mieux en rester là

je ne suis pas bonne pour couper toute relation qu'il soit et tu le sais

mais toi tu n'agis pas on s'use à force, on ne se sourit plus, on s'observe et parfois se dévisage

on le savait que la folie s'arrêterait, et qu'un de ces quatre, il n'y aurait plus cette part de mystère qui nous excitait tant

on le savait pertinemment qu'il y avait une date de péremption, et que comme quand on est gosse que les grandes vacances ne sont pas infinies et qu'un jour il faut reprendre le chemin de l'école

j'ai envie de courir vers toi, de refaire tout ce chemin arrière, en espérant que tu ne te sois pas réveillé, je reviendrai avec des croissants l'air de rien, tu n'y aurais vu que du feu.

mais voilà, j'ai claqué la porte et y ai laissé tes clefs à l'intérieur, j'ai tout repris, ma brosse à dent qui côtoyait la tienne dans le verre, mon produit à lentille que j'avais laissé chez toi pour faire plus pratique, le jean et le débardeur de change au cas où posé dans ton placard, et j'avais repris cette photo de moi que tu avais fait en soirée, le regard égaré parmi la foule dans ton pub que tu affectionnes tant à Châtelet

tu disais que tu aimais cette photo parce qu'elle avait capturé ce regard triste qui réside chez moi et qui ne sort pas souvent

je t'ai repris cette photo parce que toi seul avait compris qui j'étais sans mon armure et je refusais que tu puisses l'observer à nouveau

comment j'ai pu me laisser en bateau avec toi, je me protège toujours de tout et de tout le monde

sérieusement dis moi ce secret, que je puisse me protéger pour les fois à venir, pour les futurs bras que je rencontrerais et qui me feront oublier amèrement les tiens

la voilà la vérité, il va falloir s'oublier dans les bras d'autres

mais que veux-tu, on savait qu'on était pas fait pour être ensemble

d'une part parce qu'on refuse de s'attacher pour souffrir et inversement, et que d'autre part, on est pas guérit tous les deux

le nom de ton ex trône toujours ta sonnette et je sais qu'elle a compté pour toi

et moi, qu'il me faudra autant de temps de célibat que de vie de couple pour oublier la douleur que c'est d'être en couple

on sait pas s'attacher à nous même sans se faire du mal alors comment s'attacher à l'autre sans en sortir indemne

sérieusement regardes nous, on ne sait même pas être amis facebook et malgré tout on se tient la main, s'embrasse en public devant tes potes et devant Paris

quand on se voit, on se dirait oui pour la vie, et dès qu'on se sépare, on s'ignore et s'oublie

ce n'est pas un adieu, mais un au revoir, on va se revoir trois ou quatre fois encore pour se dégoûter et se détester comme une tragédie grecque

les adieux chez moi sont comme les pièces de théâtre, ils ont plusieurs actes "

 

acte I scène 1: En région parisienne, une blonde seule entre en scène, le constat est fait, le bilan de la situation également, la blonde fait son monologue...

 

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 23:26

Ce soir, un poème va parler pour moi, et ne vous arrêtez pas à ce que ce soit Will Shakespeare qu'il ait écrit, il reste remplit de vérité et de modernité malgré les siècles qui nous séparent. 


 



" Après quelques temps, tu apprendras la différence entre tendre la main et secourir une âme.

Et tu apprendras que aimer ne signifie pas s’appuyer, et que compagnie ne signifie pas toujours sécurité.

 Tu commenceras à apprendre que les baisers ne sont pas des contrats, ni des cadeaux, ni des promesses…

 Tu commenceras à accepter tes échecs la tête haute, comme un adulte, et non avec la tristesse d’un enfant.

Et tu apprendras à construire aujourd’hui tes chemins, parce que le terrain de demain est incertain, et ne garantit pas la réalisation des projets, et le futur à l’habitude de ne pas tenir ses promesses.

 

Après un certain temps, tu apprendras que le soleil brûle si tu t’y exposes trop.

Tu accepteras le fait que même les meilleurs peuvent te blesser parfois, et que tu auras à leur pardonner.

Tu apprendras que parler peut alléger les douleurs de l’âme.

 

Tu apprendras qu’il faut beaucoup d’années pour bâtir la confiance, et à peine quelques secondes pour la détruire, et que, toi aussi, tu pourras faire des choses dont tu te repentiras le reste de ta vie.

 

Tu apprendras que les vraies amitiés continuent à grandir malgré la séparation. Et que ce qui compte, ce n’est pas ce que tu possèdes, mais qui compte dans ta vie…

Et que les bons amis sont la famille qu’il nous est permis de choisir.

 

 

Tu apprendras que nous n’avons  pas à changer d’amis, si nous acceptons que nos amis changent et évoluent.

Tu expérimenteras que tu peux passer de bons moments avec ton meilleur ami en faisant n’importe quoi, ou rien, seulement pour le plaisir de jouir de sa compagnie.

Tu découvriras que souvent nous prenons à la légère les personnes qui nous importent le plus ; et pour cela nous devons toujours dire à ces personnes que nous les aimons, car nous ne savons jamais si c’est la dernière fois que nous les voyons…

 

 

Tu apprendras que les circonstances, et l’ambiance qui nous entoure, ont une influence sur nous, mais que nous sommes les uniques responsables de ce que nous faisons.

 

Tu commenceras à comprendre que nous ne devons pas nous comparer aux autres, sauf si nous désirons les imiter pour nous améliorer.

Tu découvriras qu’il te faut beaucoup de temps pour être enfin la personne que tu désires être, et que le temps est court…

 

 

Tu apprendras que si tu ne contrôles pas tes actes, eux te contrôleront, et que être souple ne signifie pas être mou ou ne pas avoir de personnalité : car peu importe combien délicate ou complexe soit une situation, il y a toujours deux manières de l’aborder.

 

Tu apprendras que les héros sont des personnes qui ont fait ce qu’il était nécessaire de faire, en assumant les conséquences.

 

Tu apprendras que la patience requiert une longue pratique.

 

 

Tu découvriras que parfois, la personne dont tu crois qu’elle te piétineras si tu tombes, parfois est l’une des rares qui t’aideras à te relever.

 

Mûrir dépend davantage de ce que t’apprennent tes expériences que les années que tu as vécu.

Tu apprendras que tu tiens beaucoup plus de tes parents que tu veux bien le croire.

Tu apprendras qu’il ne faut jamais dire à un enfant que ses rêves sont des bêtises, car peu de choses sont aussi humiliantes ; et ce serait une tragédie s’il te croyait, car cela lui enlèverait l’espérance !

 

 

Tu apprendras que, lorsque tu sens de la colère et de la rage en toi, tu en as le droit, mais cela ne te donne pas le droit d’être cruel.

 

Tu découvriras que, simplement parce que telle personne ne t’aime pas comme tu le désires, cela ne signifie pas qu’elle ne t’aime pas autant qu’elle en est capable : car il y a des personnes qui nous aiment, mais qui ne savent pas comment nous le prouver…

Il ne suffit pas toujours d’être pardonné par les autres, parfois tu auras à apprendre à te

pardonner à toi-même…

 

Tu apprendras que, avec la même sévérité que tu juges les autres, toi aussi tu seras jugé et, parfois, condamné… 

Tu apprendras que peu importe que tu aies le cœur brisé, le monde ne s’arrête pas de tourner.  

 

Tu apprendras que le temps ne peut revenir en arrière. Tu dois cultiver ton propre jardin et décorer ton âme, au lieu d’attendre que les autres te portent des fleurs…  

 

Alors, et seulement alors, tu sauras ce que réellement tu peux endurer ; que tu es fort, et que tu pourras aller bien plus loin que ce que tu le pensais quand tu t’imaginais ne plus pouvoir avancer !

 

C’est que réellement la vie n’a de valeur que si tu as la valeur de l’affronter ! "

 

 

Tu apprendras la vie

William Shakespeare

 

 

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 23:55

- Tu veux boire quelque chose ? Manger un bout ? Manger tout court ? Un dessert peut-être vu l'heure ?

 

- Tais-toi, j'ai quelque chose à te dire

 

-Vas-y je t'écoute

 

- Écoutes, on se connaît depuis peu c'est vrai, mais toi et moi on est comme un vieux tube d'été: le refrain que tout le monde connaît, qu'on chante quand même, mais qui nous soûle profondément.

On a perdu cette fraîcheur et ça tout est de ta faute.
T'es trop cérébral, trop réfléchi, tu te poses trop de questions, tu t'inquiètes que je m'attache à toi et au final c'est l'inverse qui se produit.

Ce que tu vis te fais peur, tu refuses de le vivre, c'est ta décision pas la mienne, mais en aucun cas, ne rejettes pas la faute sur moi à me dire ce dont je me fous profondément.

Tu n'es pas le bon pour moi. Je le sais, aucune ombre de doute ne plane, je le sais, je le sens, ce n'est pas dans mes tripes pas que je te ressens, ni même du plus profond de moi. Tu es un printemps dans mon célibat, un petit vent de fraîcheur qui ne dure pas.

Je suis dure c'est vrai mais sincère.

Je ne joue pas au coeur de pierre, je le suis déjà, j'aime ta présence, ce que tu es, ce que tu représentes, le personnage... enfin j'aimais. Tu me fatigues, ton petit jeu s'essouffle et tu as le souffle bien court.

Et que tu me rejettes tes angoisses de tes sentiments me soulent. Sincèrement arrêtes de vouloir me protéger, ça me gonfle. Tu ne veux pas me donner ton amour ? C'est très bien, je ne le souhaite pas ! je m'en fous et contre fous.

Ne cherches pas à me protéger, je ne suis pas en porcelaine, j'ai le coeur bien plus dur que tu ne le crois, ne crois pas que tu me le piétines.

D'autres l'ont déjà avant toi, j'ai le coeur bien plus dur qu'il ne le paraît.

Je ne suis pas en sucre, et je déteste qu'on parle de moi comme une petite fille.

Je veux juste te dire que toi et moi c'est fini, même si rien n'existait entre nous, je préfère te le dire de cette façon pour que tu comprennes bien que tu n'es rien pour moi.

Je ne suis pas une machine à aimer et à me prendre la tête pour m'envoyer en l'air.
Tu es un bon coup semé d'embûches, et je n'ai pas envie de faire le parcours du combattant pour finir dans ton lit.

Tu ne seras jamais rien d'autre qu'un bon coup de passage, toute notion de couple est exclue avec toi.

 

- OK... J'en déduis que tu ne boiras pas un verre, ni ne mangera quoi que ce soit alors.

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 22:59

"Quoi ? moi je ne suis pas crédible en fille désespérée ? Tais-toi et écoutes:

 

J'ai essayé pendant près d'une heure d'écrire sur toi, j'ai essayé un poème, j'ai trouvé ça niais, j'ai essayé une histoire, et je me suis dit que la nôtre était suffisamment rocambolesque comme ça.

 

On te dit en couple, marié, fiancé, séparé, divorcé, célibataire mais jamais heureux

On te dit drôle, amusant, givré, timbré, saoulant, malade mais toujours avec ce regard triste qui te caractérise tant

On te dit solitaire, seul, renfermé, asocial, autiste, indépendant, tu n'as pas changé

On a beau me dire ce que tu es et ce que tu deviens, je saurai toujours tiré le vrai du faux de tout ça

 

J'aurais envie que tu me reprennes dans bras même cinq secondes

J'aimerais que tu me reposes cette question à laquelle j'ai foiré la réponse

Je voudrais que les secondes deviennent des heures à tes côtés

Je demanderais tellement de choses que ça en serait pêché

 

Tu aurais pu éviter de me faire souffrir

Tu aurais pu de te demander si j'acceptais tous les termes du contrat

Tu aurais pu m'oublier

Mais tu ne l'as pas fait

 

Alors, oui ce soir je veux te crier que je suis à toi, que je n'attends que toi, et que je crève d'envie que tu m'appelles.

 

Et là j'ai l'air suffisamment désespérée ? "

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 22:28

"Tu sais, j'ai fait mon bonhomme de chemin depuis, je me suis baladée encore et encore, j'ai continué à faire mes photos, mon petit site sur internet marche pas mal, j'ai plusieurs commandes de bijoux, je suis à la bourre d'ailleurs, mais bon, ça vaut ce que ça vaut, mais au moins je paye mon loyer, je mange à ma faim et je vis c'est déjà très bien"

Écoutes-la, toi le con qui l'a tant détesté.
Tu bois ses paroles désormais, alors qu'il y a quatre mois tu l'aurais insulté pour chaque mots qu'elle aurait pu te dire.
Tu la regardes, tu souris à ses sourires enjôleurs et pourtant si timides, tu te noies dans ses yeux de mer des Caraïbes et respires sa chevelure quand elle joue avec ses cheveux, qu'elle hésite entre se les attacher ou les laisser à l'air libre.
Putain ce qu'elle t'as manqué.

Tu n'as pas pensé à elle tous les jours depuis qu'elle t'as dit qu'elle voulait prendre ses distances (sauf quand vous vous croisiez sur les quais de métro l'un en face de l'autre) .
Tu t'en souviens comme si c'était hier.
Tu la sentais impatiente dans le lit, la lumière du réveil rouge agressif affichée 2h34 sur ton mur, elle ne dormait pas toi non plus, tu n'as pas voulu la câliner car tu sais que les moments de tendresse ne dure jamais avec cette tigresse, tu as allumé violemment la lumière, enfile un jogging et un petit sweet, tu lui as tendu la main, pris sa veste, l'aidé à l'enfiler sur sa nuisette affriolante, pris tes clefs, et vous voilà dehors à 2h45 du matin désormais à vous promener par 1°  en février, en pleine rue, à peine vêtus l'un aussi bien que l'autre.
Elle ne te l'a probablement jamais dit, mais elle a kiffé ce moment d'impulsion.
Peut-être un peu trop, elle décida de prendre ses distances, parce que tout allait trop vite, qu'elle sortait d'une longue relation et qu'elle ne voulait pas se réengager tout de suite en tout cas.
Là, tu ne lui as jamais dit, mais elle te brisa le coeur, parce que tu t'étais laissé amadouer bêtement

"Et puis, je sais que j'ai pas été très cool avec toi, j'avais besoin de m'amuser, comprends-moi je venais de sortir d'une relation qui faisait un tiers de ma courte vie, pardon"

Voilà, elle s'excuse ce n'est pas trop tôt... Pourquoi a t'elle rappelé d'ailleurs ?
Tu n'as plus donné signe de vie pour passer à autre chose.
Et puis un soir, tu retombes sur du miel de lavande qu'elle t'avait fait acheté quand on était tombé malade tous les deux à s'embrasser et à se refiler la crève à tour de rôle.
Elle l'avait acheté à la lavande, parce qu'elle t'avait avoué à toi parfait inconnu de sa vie du sud, que les gens lui manquaient, mais pas au point d'y retourner, elle refusait de prendre des billets pour descendre.
Et à ce moment là, elle disait n'être bien que dans tes bras....
Alors ce putain de pot de miel de lavande t'as doucement fait sourire, puis foutu le bourdon, et à ce moment là que tu as choppé ton Iphone pour lui envoyer un SMS.
SMS auquel elle n'a jamais répondu.
Alors tu retentes un autre SMS.
Toujours rien.
Tu tentes l'humour en lui envoyant un "tant pis pour toi tu ne sais pas ce que tu rates"
Elle répond ENFIN ! par la moquerie, et l'humour grinçant, son humour si reconnaissable, mais elle a répondu !
Petit échange de SMS, tu n'insistes pas plus, tu sais que la tigresse ne se laisse pas amadouer si rapidement...
Et puis un jour le destin te donne un coup de pouce et vous vous croisez sur le même quai de métro, vous buvez un verre, souriez tous les deux, mais tu la sens ailleurs, dans les bras d'un autre.
Tu n'insistes pas trop, tu hésites, elle t'as oublié.

"Et y a eu ce mec, un brin autiste, un tantinet asocial, mais totalement barré, un vent de fraîcheur, mais on refusait de s'attacher, pour moi ce n'était pas le bon, pour lui, il n'attendait plus rien, même pas un fac-similé de la femme de sa vie"

Oh mon amour, voilà qu'avec ces quelques paroles tu viens de briser mon coeur. Comprends-moi, je ne t'ai pas attendu en pleurant toutes les larmes de mon corps, mais j'aurais la délicatesse de ne pas parler de celles qui ont reçu l'affection que je te portais.

"Mais tu sais, malgré tout, c'est toujours vers toi que mes pensées reviennent. Ce qu'on a vécu était court mais intense, un vent de printemps dans un hiver sombre, quelque chose de tellement rapide que ça en était impalpable. Quand tu nous as tiré du lit en pleine nuit, j'ai pris peur en plus d'avoir un bon rhume pendant les deux semaines qui ont suivi. Quand on s'est retrouvé sur ce pont, les yeux dans les yeux, que tu m'a pris dans les bras parce que je claquais des dents, et que tu as retiré ma mèche de mes yeux pour mieux te noyer de mon regard, les mots qui vinrent à mes lèvres furent "je t'aime", et j'ai eu peur, alors j'ai voulu prendre mes distances.
J'ai pensé à toi. Souvent
J'ai soûlé mes copines à parler de toi avant et après notre relation. Souvent
J'ai pensé à répondre à tes SMS, mais j'ai eu honte. Souvent
J'ai imaginé traverser cette distance qui nous séparait de nos quais respectifs, l'un en face de l'autre, quitte à me faire écraser violemment par un métro. Souvent
J'ai composé ton numéro, ou préparer un SMS et ne jamais rien faire après. Souvent
Hier en t'envoyant ce SMS, j'ai pris mon courage à deux mains parce que je refusais de gâcher une possible histoire entre nous"

Elle te l'a dit, qu'attends-tu, jette la table qui vous sépare l'un en face de l'autre et embrasse-la.
Approche-toi d'elle, noie-toi dans ses yeux, regarde ses lèvres qui appellent les tiennes, regarde son nez retroussé qui te fait fondre, sa fossette qui se creuse quand  elle ment quand elle te dit qu'elle ne t'embrasse pas ce soir, regarde son air de fille perdue, paumée, qui en a bavé avec les hommes et qui a peur de finir seule, dis-lui qu'elle t'as manqué.
DIS-LUI
Non tu la regardes... Elle fera le premier pas cette fois... tant pis si cela prendra une heure, six mois, un an, jamais.



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