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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 14:13

Tu es là, je te ressens tu vas pointer le bout de ton nez mais quand ?

Quelque part, je te redoute sérieusement, tu m'effraies presque. Tu rodes autour de moi, tu m'observes et cela te fait chier que je sois heureuse. Alors, oui tu attends que j'atteigne l'apogée du bonheur pour me faucher à 150km/h sur la route de la bonne humeur.

 

On arrive rarement à être heureux toute une semaine, il faut vite se trouver une raison de douter, de déprimer, de tirer la gueule même une heure, histoire de se dire qu'on est normal. Ça c'est le moyen "bon plan" des pauvres, les friqués, eux se réfugient dans la coke, l'alcool et les putes. Chacun sa merde.

Comme je fais partie de la première catégorie, tu es en train de me faire revenir doucement à la réalité, je n'ai pas de BlackCard, ni de père aux revenus réguliers douteux dont la mère ferme juste sa gueule et fait semblant de ne rien voir quand elle conduit son ML habillée en Prada, alors tu me fais comprendre que les vacances seuls les riches en ont à l'année et que moi je dois trouver un taff et fermer ma gueule.

 

Mais revenons à toi... tu essayes de t’immiscer en moi... tu commences à me faire écouter des musiques qui résument des moments de la vie et des états d'esprit... Et voilà que mon Ipod se gorge de chanson très pop, telles que The Bitter Sweet Symphony de The Verve, Wonderwall d'Oasis, The Scientist de Coldplay,  Colorblind de Counting Crows... bref je ne vais pas te faire une liste de mon "On-the-go", tu serais capable de rajouter quelques titres pouvant se rajouter à cette liste... Quoi ? Paradise de Coldplay ? oui je suis d'accord elle va bien aussi dans cette liste...

Bref, des chansons entre l'explosion de joie de vivre et l'explosion de larmes.

Mais pour te faire chier, ces chansons ne me font pas déprimer au contraire. J'ai copié le clip des The Verve et j'ai déambulé tout le long des Champs Élysées en rentrant dans quelques personnes, juste pour dire que tu n'es pas encore prêt de me toucher.... je suis intouchable (mais pas au box office).

 

Peut-être que j'ai une incertitude, mais celle-ci est présente que je sois célibataire ou en couple, alors éloignes-toi. De toutes façons si je te laissais parler, je finirai seule avec deux ou trois lapins (on est d'accord c'est bien plus original que les chats), sous un pont et sans enfant, car si je t'écoute je suis sans avenir professionnel et privé...

 

Et puis en fait tu es à dix milles lieux de me toucher, demain je reçois mes meubles, mes travaux sont ENFIN finis, j'ai peut être une piste pour un travail rien n'est fait, mais enfin, et le pôle emploi m'a filé rendez-vous ce vendredi en ne les appelant qu'hier ! c'est juste incroyable quand on les connait un minimum...

Et puis, demain après-m c'est balade et dépôt de CV à la Défense... alors je t'emmerde...

 

Ce soir je te nomme et je t'emmerde sale doute.

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 23:29

         Entendre un cœur qui bat
Ça lui manquait
Elle n’était pas infirmière ni toubib à la retraite
Mais célibataire
La nuit, il lui manquait un cœur qui bat, une cage thoracique qui inspire et expire
Pourtant ce bruit là d’habitude, elle ne le supportait pas
Lorsqu’elle plaquait un peu trop son oreille contre l’oreiller
Et entendait son propre cœur battre
Elle changeait de position,
          Elle n’a pas vraiment aimé entendre son cœur battre
Elle trouvait qu’il sonnait faux, elle n’aimait pas ce son
Ce bruit plat,
Ce bruit qui ne résonnait pas pour elle, et quand bien même il résonnait pour elle, elle n’aimait pas ce son
Elle virevoltait dans ses bras pour ne plus l’entendre
Elle changeait de position tant et tant, qu’il croyait qu’elle faisait un mauvais rêve,
Alors pour la rassurer, il la soulevait légèrement, la réconforter, et replaquer sa tête contre son torse
Et rebelote elle entendait à nouveau son cœur battre
Ce bruit la stressait, l’angoissait, la rendait folle, dingue, chèvre, marteau,
Parfois même insomniaque
          Et puis un jour, elle a du réapprendre à entendre son cœur battre, seule la tête plaquée sur son oreiller
Elle n’a pas trouvé ça si horrible d’entendre son cœur battre,
Bien sur, elle n’y passerait pas toute la nuit,
Mais entendre un cœur qui bat est presque rassurant et reposant
Elle en viendrait presque à dire que son cœur lui manque… enfin juste le son,
Pas le packaging qui va avec !
          Désormais elle aimera le battement d’un cœur qui bat vraiment,
Dun son doux et mélodieux, reposant et relaxant
D’un cœur qui lui donnerait vraiment envie de poser sa tête au creux d’une paire d’épaules chaleureuses et aimantes
De cette douce mélodie qui lui dirait calmement « apaises-toi, je suis là »
En fait, elle n’attendait que ça, entendre un cœur qui bat pour elle…

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 23:44

" - Papa

- Quoi ?

- Comment t'as connu maman ?

Sourire en coin du père

- Si tu savais

- Ben justement, racontes

- A l'époque, y avait un site internet qui s'appelait Facebook

- Face quoi ?!

- Un réseau social qui était super connu, tu y racontais ta vie et si t'étais pas inscrit dessus t'étais un looser

- Ha ok

- Bref, ta mère était fan de ce site, et je sais que c'est dur à y croire, mais elle y balancait toute sa vie privée dessus

- Dingue !!

- A qui le dis-tu fils !, et donc ta mère et moi on s'était croisé à une soirée d'un ami qu'on avait en commun, et le lendemain elle m'a poké

- Po.. quoi ?

- Poké, c'était un truc très con pour dire en un clic "hé coucou je suis là", très con quoi, et ta mère m'a poké la première et deux ans après t'es arrivé

- Truc de fou cette histoire, ça s'appelait comment à l'époque votre truc ? Inté quoi ?

Regard de dédain du père

- Internet fils !... et ça a changé notre monde "

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 21:34

Je vous crache à la gueule mon bonheur.

On partage toujours ses peines et ses malheurs rarement ses moments de joie, exceptés les mariages, naissances, divorces et parfois les décès (pour les plus tordus).

Moi j'ai décidé de vous cracher ma joie (on notera le "moi je", symbole d'une autosuffisance extrême).

 

Je vais vous expliquer ces petits pourquoi en un long paragraphe:

 

  • Je suis partie vivre à Paris, la ville de mes rêves, ce qui inclut la révélation et l'acceptation de réaliser mon plus grand fantasme inavoué, de passer à autre chose dans ma vie amoureuse, et d'avancer enfin par moi même, sans être couvée et protégée. Et vous n'imaginez même pas comment cette étape me comble de joie.
  • J'ai mon premier chez moi à moi, j'ai beau avoir déjà quitter mes parents pour un autre toît, je ne me sentais pas chez moi. J'ai eu pendant une période de ma vie le cul posé entre deux chaises (ou sous deux toits: celui de mon ex cher et tendre, et celui de mes parents).
  • Depuis mon arrivée, je n'ai pas eu le temps de m'en rendre vraiment bien compte, tout est arrivé si vite, retrouvailles avec une amie, travaux dans ma pièce, repérages et achats des meubles, bref je n'ai pas eu le temps de vraiment réaliser. Le premier soir a été une claque: s'endormir en regardant le quartier de la Défense, et plus original que de compter les moutons pour s'endormir: compter les tours que fait le phare de la Dame de Fer. Et puis, j'ai commencé à explorer via le RER, et quelle claque d'être à 5 minutes de la Défense ! 5 minutes ! rendez vous compte, c'était le temps qu'il me fallait pour aller acheter ma baguette avant !  
  • En cette fin de semaine, j'ai pris sur moi même, pour affronter cette petite peur en moi, cette impression de géant à mille à l'heure qui me bloquait tant. J'ai traversé tout Paris pour aller boire un café avec Aline, seule comme une grande. Et puis en fait... tout est tombé comme un soufflé, aucune peur, aucun stress.
  • Ce qui me pousse à vous parler d'aujourd'hui, de cette explosion de bonheur. Aujourd'hui j'ai pris mon RER pour aller en ville. Direct en sortant je suis tombée nez à nez avec l'Arc de Triomphe. Quelle claque ! J'ai descendu la plus belle avenue du monde, le sourire aux lèvres, heureuse et fière. Je suis arrivée devant le Grand Palais, un lieu dont j'ai toujours rêvé d'y entrer pour y voir cette verrière... mais lieu totalement inaccessible à cause de son prix et de sa file d'attente... Aujourd'hui j'ai eu une chance énorme, pas de fil d'attente et gratuit pour les -26 ans... J'y suis rentrée et j'ai pleuré, pleuré de joie, heureuse de tout ce qui m'arrive en ce moment, heureuse d'être dans la plus belle ville au monde, heureuse de grandir, heureuse de murir, heureuse de me sentir aimée de mes proches, heureuse de la vie... tiens un SMS: "vos meubles sont disponibles, appelez-nous pour une date de livraison" ... Putain mais même mes meubles qui devaient être disponibles que dans 5 semaines sont là !  Tout me sourit ! Et pour une fois, je n'ai pas besoin d'homme pour dire que je suis heureuse, je suis bien et heureuse par moi même.

La vie est une putain de chienne, qui noue joue des malins sorts, alors oui je savoure ces moments, muni de mon appareil photo j'ai savouré ma journée d'aujourd'hui ! Arc de Triomphe - Champs Élysées - Grand Palais - Musée d'Orsay, Tour Eiffel ... il en reste tant encore à découvrir...

La roue va tourner, je le sais, bientôt ce gout de vacances et liberté va retomber, parce qu'il faudra bien se remettre à chercher sérieusement un taff... mais laissez-moi apprécier ces petits bonheurs simples que la vie offre parfois.

 

On écrit rarement quand tout va bien, on est jamais très productif quand on est heureux. D'ailleurs ce texte est une belle merde, il va me faire haïr et vous allez à juste titre dire que je me la pète.Et vous avez raison, parce que ce soir... ce soir je suis heureuse.

 

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 20:04

Succession des kiffs de la journée:

 

J'ai kiffé cet immense centre commercial où se côtoient Lancel, Claire's, Desigual et H&M

J'ai kiffé lire, recevoir et relire à nouveau ses messages,

J'ai kiffé aller prendre le RER en ne marchant seulement que deux minutes,

J'ai kiffé être perdue dans Châtelet et observer les gens qui passent,

J'ai kiffé rejoindre Aline et boire un café

J'ai kiffé mon cheesecake (enfin !!)

J'ai kiffé cette pluie fine qui rend Paris si jolie en noir & blanc

J'ai kiffé aller à la Défense en cinq minutes,

J'ai kiffé qu'on remarque que je ne sois pas d'ici, et qu'on me dise que le Sud est magnifique,

J'ai kiffé qu'on me fasse remarquer que je regardais tout avec des yeux d'enfants émerveillés qui fantasment devant une confiserie,

J'ai kiffé la bouille de Robin qu'on boufferait tout cru,

J'ai kiffé marcher dans le quartier où ma mère est née, où ma grand mère a surement foulé ces trottoirs,

J'ai kiffé avoir ma correspondance pile au moment où j'arrivais sur le quai,

J'ai kiffé enfin comprendre et voir l'explication réelle de l'expression " être laisser comme un rat crevé ", (cliquez dessus)

J'ai kiffé voir mon nom sur une boite aux lettres parisienne,

J'ai kiffé avoir les clefs en main de mon tout premier chez moi à moi,

J'ai kiffé envoyer un texto à mon père et lui dire je t'aime,

J'ai kiffé retrouver mon chéquier abonné aux absents depuis mon départ,

J'ai kiffé mes murs noirs ce matin au réveil,

J'ai kiffé la dame de Conforama m’annonçant que les meubles seront disponibles la semaine prochaine et non dans les cinq semaines annoncées,

J'ai kiffé qu'on me demande si l'on pouvait m'arracher mes yeux pour s'y noyer comme si c'était l'océan,

Du coup, j'ai kiffé mater mes yeux à travers les vitres du métro et me dire que oui ils sont beaux

J'ai kiffé que dans le métro, mon Ipod se mette à jouer la B.O du fabuleux destin d'Amélie Poulain de Yann Tiersen,

J'ai kiffé dire à Aline, "on se boit un café cet après-m ?" et le faire,

J'ai kiffé cette femme assise à côté de moi dans le métro, et déballer sa folle nuit de chevauchées sauvages avec son Manuelo à "Mimine" son amie à l'autre bout du téléphone,

 

J'ai pas kiffé me rendre compte que je courrais pour chopper CE métro alors que dans 3 minutes un autre arrivait,

J'ai pas kiffé voir un rat mort sur mon chemin,

J'ai pas kiffé le RER qui tombe en panne à une station de la maison,

J'ai pas kiffé ce parisien arrogant et prétentieux dire qu'il connaissait tout sur le bout des doigts et que c'est pour ça "qu'ils ne l'ont pas embauché parce que ça les énervait qu'il ait réponse à tout"

J'ai pas kiffé cette carte bleue qui ne passe pas sans raison, et cette banque méprisante au téléphone,

J'ai pas kiffé les tentatives de mains baladeuses dans le sac et sur moi,

J'ai pas kiffé ne pas pouvoir finir la peinture dans ma chambre à cause d'une CB paresseuse,

J'ai pas kiffé qu'on me demande si je voulais de la C, (j'ai une tête de camée ou ils font ça au pif ?)

 

 

J'ai kiffé faire cette liste et me rendre compte qu'il y a plus de positifs que de négatifs,

 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 22:53

Aujourd'hui, j'ai vu des femmes enceintes restées debout dans un métro à l'heure de pointe sans que cela ne dérange qui que ce soit (surtout les personnes assises),

Aujourd'hui, j'ai vu des hommes et femmes d'affaires visiblement très pressés, courir pour le RER d'en face parce qu'il partait une minute trente plus tôt,

Aujourd'hui, j'ai vu des gens te regarder, te défigurer, te démolir du regard sans se cacher,

Aujourd'hui, j'ai vu des couples très improbables s'aimer au grand jour, et j'y ai trouvé un symbole de liberté à protéger,

Aujourd'hui, j'ai vu des personnes plutôt gentilles d'apparence, te répondre "qu'est-ce tu veux conasse, t'as pas d'amis ?" à mon simple bonjour,

Aujourd'hui, je n'ai toujours pas vu la Dame de Fer, ni ses amis les monuments imposants,

 

Mais aujourd'hui j'ai vu que le RER de chez moi m'emmenait en 5 minutes à la Défense,

Aujourd'hui, j'ai compris pourquoi j'étais ici.

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 15:41

Ça y est tu es "installée".

Tu ne réalises toujours pas, en même temps tes valises sont en plein milieu et tu dors sur un matelas posé au sol. Tu idéalises ta pièce : trois murs noirs, un mur blanc des meubles blancs laqués ton miroir noir fraîchement acheté à Ikea, et ton plafonnier noir avec ses pampilles déjà posé.

 

C’est bien tu n’as ni BZ, ni table basse, ni commode mais tu as un miroir et un plafonnier.
Tu as le sens des priorités… enfin ton sens des priorités ! Et puis tu te rends compte que petit à petit tes économies se dilapident. Et là, un flot de questions t’arrive en pleine face. As-tu fait le bon choix ? de partir, vendre Sasha (ta fidèle C3 appelée ainsi en hommage à scrubs), de t’installer à Paris où tout est magique mais où tout te fait peur.
Et puis vient la nuit. Tu vois un bout du quartier de la Défense, la Dame de Fer  te salue de son phare, et tu t’endors le sourire aux lèvres.

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