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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 13:50

Parler de la Saint Valentin quand on est célibataire c'est être aigrie. C'est une condition sine qua non.

Je m'étais promis de pas écrire sur cette putain de fête parce que le pire c'est que cette fête ne me touche pas. Mais absolument pas !

 

Et puis j'ai lu l'article de Doudounette sur son blog . Et j'ai trouvé ça marrant. De voir que même si on s'en fout, si on est pas copine avec, on est quand même conditionnée.

Surtout nous les nanas qui nous berçons aux films de Michelle Pfeiffer (pour les femmes des années 80), Julia Roberts (années 90), Jennifer Aniston (années 2000) et  de Katherine Heigel (années 2010, mais si vous verrez bien on va en bouffer !), tous ces films cucul la praline, qu'on peut pas s'empêcher de dire wouaaahhhh trop bien !

Ces films qu'on a presque honte de dire tout haut qu'on est une GRANDE FAN.

Alors oui, on est conditionnée par ces conneries. Par les journaux, par les films, par les musiques, par les lectures arlequins.. Regardez la Doudounette sur son article, elle défend bec et ongle sa position et au final, va offrir son petit cadeau à son Zhom, alors oui c'est pour ne pas avoir les mains vides, mais on est formaté à la Saint Valentin.

Si ce n'est pas la femme qui l'est (une probabilité de deux femmes sur dix n'étant pas formatée),  c'est l'homme qui l'est (probabilité inverse deux hommes sur dix sont formatés).

 

Mais croyez-le ou pas, je m'en tape. De cette comédie à l'eau de rose, je m'en tamponne le coquillard royalement.
Deux ans que je suis célibataire pendant cette fête (la vache ! ça fout presque une claque de le poser à l'écrit !)  mais croyez-moi je m'en porte que mieux ! (et le célibat aussi par la même occasion !)

 

Quand j'étais en couple, je ne la fêtais pas spécialement. On ne s'offrait pas de cadeau d'ailleurs. Je m'en foutais.

En revanche, j'avouerai que la rose qu'il m'offrait ce jour là, me faisait très plaisir. ((Je suis de celles qui apprécient plus une rose qu'un bouquet, beaucoup plus symbolique à mes yeux, mais voyez on en revient à la probabilité homme/femme)). Mais bon cette rose, je l'avais souvent, un peu moins sur la fin peut-être, mais je l'avais souvent au réveil.

Aux alentours de cette date on se faisait un resto. Mais bon c'était pas spécial Saint Valentin. On avait peu de tunes, mais on s'autorisait des restos tous les trois/quatre mois. Et puis vu les prix qu'ils pratiquent parfois pour ce soir "si spécial", vaut mieux se taper un resto le lendemain !

Ce qui est bien plus symbolique à mes yeux, c'est la date anniversaire. Le jour anniversaire de la rencontre, du premier baiser, ou de la première baise (pour les plus rapides d'entre nous).

 

Je ne me souviens pas de ce que je faisais l'année dernière ce jour là, je crois que mes parents ont eu pitié et m'ont convié au resto avec eux... ou étais-je avec une amie ? Je n'ai plus de souvenirs, mais cela n'a pas d'importance de toutes façons. Je ne me souviens d'aucun 14 février en couple ou célibataire, et c'est normal puisque c'est un jour NORMAL !

Le truc c'est que quand tu es en couple, et qu'on te demande ce que vous faites ou avez fait ce soir là, et que tu réponds RIEN ou un Macdo, tu passes pour deux cons planplans !!

 

Demain soir c'est une soirée filles qui s'annonce et croyez-moi c'est parfait !

Mais pour tous les formatés voici mon plan de demain soir: "Balade en amoureuses dans la ville la plus romantique du monde", au moins ils ne seront pas choqués !

 

Ha et puis avant de vous quitter (les romantiques rassurez-vous je ne parle pas de rupture),  j'ouvre les paris, j'annonce au moins 5 check dans mes contacts facebook. Des checks avec des noms de resto ou genre "chez nous dîner aux chandelles" et avec l'intitulé "avec ma femme, trop bonne soirée je t'aime xxx" ou "avec mon homme je t'aime mon amour <3 <3 <3"

Et AU MOINS trois photos de profil avec le bouquet unique de l'année, sinon ça serait pas drôle.

 

Sur ce, le coeur de pierre et fille aigrie que je suis (je lis dans vos esprits, c'est ce que vous pensez de moi après la lecture) vous souhaite tout de même une bonne soirée, profitez de votre cher(e) et tendre, mais juste pour rappel il y a 364 autres jours pour se faire un resto et dire à sa tendre moitié que vous l'aimez.

D'ailleurs, ma main à couper que si vous refaites la même soirée Saint Valentin un 22 septembre, votre tendre moitié en sera plus surprise et heureuse que le 14 février !

 

 

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 18:29

Dans deux jours, cela fera un mois que j'ai quitté "mon pays".

La région Paca, celle où j'ai toujours vécu et que je n'avais jamais quitté plus de trois semaines.

 

Je m'étais dit que j'allais avoir le mal du pays dans les deux semaines suivant mon départ... je touche du bois mais jusqu'à présent tout va bien.

Il est vrai que je m'occupe pas mal l'esprit.

J'ai emménagé en premier temps, acheté des meubles, fait des travaux, fait des achats (un peu trop même), puis je me suis mise à chercher du taff (période que je continue à traverser actuellement...)

 

Bref et il y a eu LES WEEK-ENDS... mes moments de visite, de relâche, de découverte, de libération totale...

Grand Palais - Champs Élysées - Louvre - Orsay - Montmartre - Sacré Coeur - Tour Eiffel...  la liste peut être longue... tous ces lieux magiques qui me confortent un peu plus dans mon choix d'être partie.
Tous ces paillettes que je m'envoie dans la gueule dès que je sors d'une bouche de métro....

Haaa le métro... lieu d'indifférence totale que j'adore. Ces longs tunnels carrelés blancs que tu traverses, parfois t'as l'impression de marcher un kilomètre (ça me fait songer, je veux investir dans un podomètre, histoire de rire un peu)

Lieu où tu te rends compte que l'accordéon est l'instrument de prédiliction... où t'as un gars qui s'assoit sur le strapontin à côté de toi et qui te pique ton écouteur et qui te dit "trop bon son, c'est quoi miss ?"  euh... Saez msieur, mais lâches mon écouteur !" (épisode arrivé en rentrant tout à l'heure à la maison).

Bref le métro, j'adore tu restes sous terre parfois une heure et tu t'en rends pas compte... 15  minutes dans le RER, 10 dans la une, 20 dans la 13 (ça c'est mon trajet pour aller chez Aline au passage !) , de lignes en lignes tu traverses la ville avec ta musique à fond dans les oreilles.

 

Alors non, le choix n'est pas regretté, je n'ai pas encore pleuré, je n'ai pas dépéri de solitude, je n'ai toujours pas ouvert le livre avec vos dédicaces, je n'ai toujours pas lu ta lettre... Parce que le vide n'est pas présent, et que je n'ai pas envie de le créer.

 

Évidemment, je vous crache à la gueule ma joie et mon bonheur de vivre enfin ma vie, d'être heureuse enfin, de vivre ce que j'avais toujours rêvé, j'envoie parfois même des SMS en disant juste je suis heureuse.

 

Mais c'est sur que vous me manquez.

Je vous envoie des "coucou" comme ça juste pour dire "je pense à toi". Je ne réponds parfois pas à vos réponses, je vous écris sous terre dans le métro et une fois à la surface, le téléphone est dans le sac, je fais ma vie seule presque coupée du monde, et je vous réponds dans le métro du retour, ou dans le lit la nuit.

Je ne vous oublie pas sachez-le.

 

J'ai envie de discussions politiques et de discours impolitiquement correct avec lui, j'ai envie de hurler une chanson avec elle dans sa voiture, j'ai envie de voir son parcours et s'il protège Sasha avec lui, j'ai envie de boire un cappuccino daim sur un lieu de baise avec elle, j'ai envie de me faire un pub avec lui, de passer des heures à parler comme deux psys en thérapie avec elle, de rouler sans but avec elle, de passer du temps à rien faire avec lui, de manger une salade de chèvre chaud avec elle, de déconner sur des vannes de Jamel avec lui, de me taper un macdo de la mort qui tue avec lui, de parler dans le hameau avec lui, d'aller dans le Var et les voir, être à ses côtés et redevenir sa voisine pour voir ses futurs changements, de découvrir mieux ce couple que j'ai à peine découvert avant de partir, découvrir la doudounette parce que c'était un vrai coup de foudre amical, de me mettre une mine avec vous tous à l'unisson, et une avec vous séparément...

Et il y a eux à qui je leur dois tout, dont j'arrive toujours pas à m'enlever ce sentiment de culpabilité de les avoir abandonné... ils me manquent c'est certain.

 

Vous vous reconnaissez au moins une fois dans ces paroles citées, et c'est très bien, c'est pour vous dire que je ne vous oublie pas.

 

Alors oui, j'avoue que quand j'ai vu un portrait de Fragonard tout à l'heure au Louvre j'ai souri... j'ai même pris une photo du petit écriteau parce qu'il y avait écrit Grasse dessus... c'est débile, je sais... Mais j'ai souri... tendrement.

J'ai presque pris en photo une plaque d'immatriculation 06...
Il arrivera un moment où je le ferai je le sais... Mais pour l'instant je me contente de sourire à chaque fois que je vois une plaque 9.3. en pensant à chaque fois comment dans le sud on en rit du 9.3...

 

Je n'oublie pas d'où je viens, je sais où je vais.

 

Oui, désormais je cours un peu quand je vois dans l'écran que c'est mon RER qui approche et que je ne suis pas encore sur le quai, oui ça me fait chier d'attendre 12 minutes un RER, oui je vais au bout du quai pour être au plus proche de la sortie une fois arrivée, oui je calcule plus les personnes qui font la manche dans le métro, oui je calcule plus personne tout court d'ailleurs, j'observe moins les personnes et devient un pion qui se déplace... Mais j'adore me perdre dans cette populace.

 

From Paris with Love

 

Elodie

 

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 20:39

Il y a des petits plaisirs simples dans la vie: se glisser nue dans des draps ou s'allonger dans l'herbe à regarde le temps qui passe.

 

Je ne fais qu'un seul de ces deux plaisirs cités.

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 23:34

Les discussions féminines ne mènent pas à Rome mais à beaucoup de questions "existentielles".

Suite à ce long coup de fil, je me suis posée de nombreuses questions, rassures-toi, je ne te nomme pas ce soir, mais ton dilemme actuel va m'aider à mettre à plat toutes ces putains de questions, que l'on se pose lorsque tu commences à ne plus penser par "je" mais par "nous".

Voici une compilation de ces questions et/ou de ces réflexions:

 

A partir de quand se considère-t'on en couple ? Au premier je t'aime, ou au premier baiser ?

Le premier baiser engage-t'il à quelquechose de sérieux avec l'autre ? Lorsque l'on revoit la personne pour le deuxième rencard (et donc après le premier baiser), doit-on lui tendre la joue ou les lèvres ?

 

Y-a-t-il un temps réglementaire pour pouvoir appeler l'autre mon coeur, ma puce, mon nounours et tous ces autres surnoms à deux balles, dont on raffole tous ?

A partir de quand peut-on se donner la main en public ? et est-ce que se donner la main est un engagement de couple ?

 

Les films (surtout les comédies romantiques américaines) nous ont-ils conditionnés à entendre le troisième rendez-vous pour aller plus loin avec le gars ? Autrement dit, est-on une fille facile si on accepte de coucher dès le premier ou deuxième rencard (ou les deux) ?

 

Qui doit dire je t'aime en premier ? l'homme ou la femme ?

Est-ce qu'on aime vraiment quand on dit "je t'aime" ou est-ce qu'on s'en convainc ? ou bien est-ce qu'on répète tout bêtement ce que l'autre a dit ?

 

Pourquoi dit-on "ça me fait bizarre au coeur", alors que notre coeur n'est qu'un organe qui n'a rien à voir avec les sentiments ? Pourquoi ressent-on ces sensations alors que tout est géré par le cerveau ? (là je fais appel aux scientifiques, si j'obtiens une réponse, cela fera un dilemme en moins)

 

Pourquoi sourire bêtement lorsqu'on le voit au loin ?  pourquoi jouer la fille détachée alors qu'on mate son portable toutes les 5 secondes pour voir si on a pas un nouveau message et que, si nouveau message il y a, on est dégoutée que ça ne soit pas lui ?

 

Pourquoi jouer les détachées d'ailleurs ? pourquoi s'imposer des règles stupides comme ne plus envoyer de messages si on a envoyé trois messages de suite et que ceux-ci restent sans réponse ? L'égo ?! ha oui l'égo, c'est vrai !

 

Pourquoi ce proverbe à la con se vérifie toujours ? mais si, celui du "Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis"

 

Pourquoi les rencontres sont-elles si compliquées au début ? Devrions-nous avoir un CV sur nous concernant notre expérience sentimentale, et une lettre de motivation concernant notre attente ?
"Jeune fille motivée souriante et dynamique cherche une relation stable, durable basée sur l'honnêteté et la fidélité ?"

 

A partir de quel rendez-vous, ou quelle durée de relation, la fille arrête de s'épiler systématiquement à chaque rencontre ? quand arrête-t'elle vraiment de se préparer des heures et des heures pour lui ? et quand arrête-t'elle d'apparaître maquillée devant son cher et tendre ?

 

Et les mecs, quand arrêtent-ils de prévoir la capote dans leur portefeuille (si censé qu'il la prévoit déjà une fois) ?

Quand arrêtent-ils de dire à ses potes qu'il se tape cette nana, mais plutôt qu'il est avec cette nana ?

A partir de quand disent-ils qu'on est leur femme plutôt que sa copine ou sa meuf ?

Les mecs se mangent-ils autant la tête que nous pour un rencard ?

Les mecs se mangent-ils la tête tout court ?

 

Faut-il croire en l'amour véritable, ou reste-t'on avec une personne par habitude (et par peur de solitude ?).

Peut-on être amoureux toute sa vie d'une seule et unique personne ? Les mariages comme nos aïeux les ont connus existent-ils toujours ?

Est-ce vrai que si l'on ne se pose pas de question sur la personne avec qui l'on est, c'est que c'est ELLE, l'élu(e) ? Et donc si on se mange le cerveau pour la personne avec qui l'on vit, c'est qu'on doute et donc que l'histoire est en train de foirer ?

 

Et c'est à partir de quand que l'on se rend compte que la rupture reste la seule solution ?

Quel est le déclic pour comprendre que ce qu'on a connu n'existe plus et que la seule issue est de se barrer ?

 

Dans le fond, qu'est-ce qui fait qu'une relation dure ?

 

NB: Cet article aura une suite tôt ou tard, avec ou sans réponse, mais avec d'autres questions...

 

 

 

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 20:33

" Elle m'aime.

 

Je sais qu'elle m'aime. Elle a un coeur de pierre c'est tout... enfin en apparence dans le fond c'est un coeur d'artichaut. Et peu importe si elle ne me le dit pas, je le sais.

 

A sa façon de se coller à moi sur le canapé, à la façon de se blottir contre moi, à sa façon de poser sa main sur mon torse... à sa façon de me regarder.

Ces yeux remplis de bonheur et d'amour.

C'est sûrement prétentieux d'affirmer une telle chose mais elle m'aime.

 

Quand elle me prend la main posée sur le pommeau de vitesse quand je conduis, à sa façon de m'envoyer un petit sms quand je lui manque la journée, à sa façon de dire "j'adore cette chanson" et à m'obliger de l'écouter pour me faire comprendre que la nana qui chante en réalité, me chante ses mots d'amour à ELLE.

 

Ses petits plats qu'elle me cuisine avec amour, ses demies-journées qu'elle prend pour me préparer des soirées et nuits magiques, ses nuits que je rêverai sans lendemain qu'elle me fait passer ...

 

Et toutes ces heures écoulées dans la salle de bain , où elle s'épile, se maquille, se sèche et se raidit les cheveux,  fait ses gommages et tous ces soins dont elle a le secret, elle pense que je ne les vois pas, mais je le sais, et tout ça dans le but de me plaire. Mais elle ignore ô combien je peux l'aimer... et qu'avec ou sans tous ces soins je l'aimerai. Sourde aveugle, muette, borgne, boiteuse, bossue, je n'ai d'yeux que pour elle.

 

Dans le but toujours de me plaire chaque jour, elle coordine ses sous-vêtements, s'enduit le corps de crème pour avoir la peau toute douce lorsque je la touche, et se passe du vernis sur tous ces ongles pour être apprêtée de A à Z. Pour ne pas avoir un endroit d'imperfection.

 

Et il y a toutes ces choses qu'elle doit faire en douce et que je ne vois pas... Pas encore.

Mais je sais que la couverture ne se remonte pas seule lorsque j'ai froid, et que le café non plus ne se prépare pas seul le matin pour me réveiller doucement par sa délicieuse odeur...

Il y a tant de choses auxquelles je ferme encore les yeux pour avoir la vie si douce avec elle.

 

A la réflexion, elle n'a ni un coeur de pierre, ni d'artichaut. Elle a un coeur de guimauve. Tout rose bonbon, de loin il a l'air dur et solide bien carré, bien ferme, et lorsque l'on appuie dessus... on s'enfonce, et lorsqu'on le chauffe un peu... il fond.

Le voici, vraiment le coeur de la femme que j'aime.

 

Je t'aime. Ces trois petits mots bout à bout collés ensemble qui forment un si grand tout.
Elle ne me le dit pas souvent, voire même jamais. Mais lorsqu'elle me le dit... aucun homme sur Terre n'est plus heureux que moi.

Ce pronom personnel sujet accompagné de ce complément d'objet direct et ce verbe si magnifique... sortis de sa bouche cela apaiserait toutes les maux du monde.

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 09:39

Syndrôme de la page blanche ?

Sans doute.

 

Rien ne m'offusque, rien ne m'interpelle, alors aucune envie d'écrire.

 

Le bonheur et la sensation d'être comblée sont des phénomènes anti productifs,(et probablement prétentieux pour vous qui me lisez; non mais voyons de quel film a-t-elle vu que l'on pouvait être heureux dans cette vie ?).


Sans un minimum de râle, de colère, de peine ou de tristesse, rien ne te donne envie d'écrire, et c'est comme ça.

Mais pour résumer  que je suis en vie en titre de films ça donnerait:

 

"Je vais bien ne t'en fais pas",

"From Paris with Love"

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 00:14

Note de l'auteure: Inspirée d'une histoire fausse

 

Elle l'attend.Patiemment.

Patiemment elle l'attend, elle reste silencieuse, et observe toutes les personnes qui passent.
Elle ne supporte même pas son Ipod tourner en boucle sur la chanson qu'elle adore tant et qui partage ses jours et ses nuits en ce moment.

 

Seule parmi la foule, elle l'attend. Une statue ne pourrait pas être plus immobile qu'elle.

 

Et tout d'un coup, un nouveau métro arrive, une foule en sort et le voici au loin, elle le reconnaît. Elle essaye de lutter contre tous ces réflexes mais n'y arrive pas.

 

Son sourire se pointe jusqu'aux oreilles, ses fossettes se creusent, ces joues rougissent, ses mains et jambes tremblent, mais comment fait-elle pour rester debout ?

 

Il se rapproche, elle ne peut plus l'ignorer, il la reconnu et esquisse son sourire ravageur. Ce sourire qui la fait fondre.

 

Que se passe-t-il ? son corps chauffe, puis réchauffe chaque millimètre de sa peau, une vague de chaleur parcours tout son corps, tout d'un coup l'écharpe qu'elle portait est de trop, elle l'enlève nonchalamment et fait voler ses cheveux comme une femme fatale, ses mains brûlent, ses jambes sont impatientes, ses dents mordent ses lèvres, ses seins se gonflent, et ses cuisses... sont prêtes.

 

L'impact a lieu dans cinq, quatre, trois, deux, un ... l'un en face de l'autre, les deux s'observent se saluent oralement mais maladroitement, sourires en coins, mais personne ne fait le premier pas, celui qui détermine la position du visage.

 

De trois quarts, c'est la bise qui est proposée.

Visage incliné, les lèvres légèrement entrouvertes, c'est la version plus directe mais sans ambiguïté.

 

Elle s'approche... il la regarde puis ferme ses yeux...

 

" In the night, the stormy night,
She closed her eyes.
In the night, the stormy night,
Away she fly "

 

La musique de Coldplay résonne...

oh non pas encore putain de merde !

 

7h15, il faut se préparer pour aller bosser, et ce matin comme depuis une semaine, elle se réveille sans savoir la suite.

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 20:58

" Te voici enfin Dame de Fer " avais-je écrit la semaine dernière en publiant ta photo sur Facebook .

Je te défiais, et t'annonçais un duel sans merci la semaine suivante.

 


La semaine s'est écoulée, et nous voici, l'une face à l'autre

Allons vieille Dame de Fer, montres moi ce que tu as dans le ventre.

 

Je suis un peu fourbe et je ne suis pas venue seule, NON

J'ai en ma possession un appareil photo qui te ridiculisera et prouvera ma victoire.

Qui plus est, le soleil est mon allié et c'est de façon déloyale que je viens te défier.

Alors, je m'arme de patience et attends l'heure et demie pour ce combat.

Je fais la queue sans mot dire pour te grimper, savourant mon stratagème

Mais voici que le soleil se défile peu à peu, il ne réchauffe pas, il annonce la couleur qu'il ne fera que juste acte de présence durant ce duel impitoyable.

Je me sens moins fière et espère que tu ne t'es pas trouvée d'allié.

 

Me voici tout à toi, je m'élève à tes côtés.

Mais voici que tu m'attaques directement, je n'avais pas pensé à ce paramètre.

Tu es grande Dame de Fer, si grande que les hommes en dessous ne sont que des petits points... des tous petits points...

 

Tu me troubles et me déstabilises, je l'avais un peu ressenti en traversant les ponts de la Seine mais me disais que c'était dans ma tête, mais voici que tu réveilles une angoisse naissante en moi: le vertige

Je suis tétanisée. Je n'ose pas sourire, je n'ose pas sortir le téléphone de la poche, de peur que par réflexe je penche ma tête vers le bas. Je me sens mal, et pas rassurée du tout.
Je développe la marche d'un robot, et ne m'avance guère vers tes bords...

Je me rassure et me dis que tu es là depuis 1889, (quand on y pense à deux ans près nous avons un siècle qui nous sépare).
Si tu avais du t'écrouler, tu l'aurais fait avant.

 

Alors je retrouve mes esprits et te mitraille par mon canon*.

Prenant un peu plus mes aises, tu abats ta seule et unique carte qui m’achèvera: tu as fait appel à ton fidèle allié: le froid.

Celui-ci s’abat en un vrai froid polaire, me glaçant littéralement sur place. Je suis incapable de lutter... et le soleil lui s'est caché derrière deux ou trois nuages, observant discrètement la scène.

 

Ton allié me tétanise tellement que je rate beaucoup de photos, tellement je tremble.

Et c'est à ce moment là, à peine à ton deuxième étage que j'ai compris que tu avais gagné, et que je m'inclinais platement.

Tu n'es pas un vieux de la vieille, non toi tu es une veille du vieux Eiffel.

Je baisse mes armes, range mes mains dans les poches, claque des dents et observe ce que tu contemples depuis tant d'années, et je t'envie.


Je monte à ton sommet, et bonne joueuse que tu es, tu me fais grâce d'un peu de chaleur dans ta baie panoramique vitrée. Je te fais honneur et monte à ton sommet, observe, photographie et me tais.

 

Je redescends niveau par niveau à tes jambes, mais notre duel m'a laissé de lourdes séquelles. Je tremble, j'ai froid, je suis congelée, je suis en hypothermie. Tu as paralysé mes pieds qui refusent d'avancer,  mes jambes sont glacées et tout mouvement les brûle, mes dents claquent à se casser entre elles, mes yeux pleurent d'avoir été autant humiliés, mes joues sont figées et mon nez coule seul sans en demander mon avis.

 

Tu as gagné aujourd'hui, et affaiblie, je décide d'arrêter mon expédition dominicale et rentre me réchauffer. Il m'a fallut plus de trois heures pour m'en relever


Tu as gagné, et ce soir à travers ma fenêtre tu me nargues et de ton phare si puissant tu me rappelles qui est le patron.


Tu es une Grande Dame, Dame de Fer, et pour cela je te fais ma plus belle révérence en t'offrant un portrait, il ne vaut pas grand chose, des plus grands s'y sont aventurés et ont su par leurs photos te donner tes plus belles lettres de noblesse.

 

045.JPG

 

*libre à vous d'y voir une image militaire, ou la marque d'un appareil photo.

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 20:18

Marcher, marcher, marcher.

Marcher sans avoir de but, marcher en allant dans un coin de Paris et découvrir, sans bouquin ni carte.

Marcher et prendre des photos. Un monument, un tag, bref un petit rien qui fait parfois un joli tout.

Ne pas savoir comment de Montmartre tu te retrouves au Marais puis sur les Champs Élysées.

Et quand tu te retrouves au Marais tu te dis "mais qu'est-ce je fous là !?" Et une fois sur les Champs tu te dis "mais j'étais pas au Marais tout à l'heure ?"

Au détour d'une rue, tu trouves un truc marrant et tu le prends en photo, en fonction tu sors le bel appareil ou le téléphone si c'est juste un clin d’œil pour un ami à qui tu l'enverras en MMS ou sur son mur Facebook.

Avoir la flemme de prendre une photo et se payer le luxe de dire " je reviendrais la faire, là j'ai pas envie"

 

Marcher, marcher, marcher...

Le Sacré Cœur ? tu rentres et tu mets de côté tes problèmes de foi ( le e fait l'importance à savoir si tu es athée ou alcoolique)

 

Piétiner, piétiner, piétiner.

Tu ne crois pas, enfin tu crois ne pas croire, enfin tu penses que tu ne crois pas, enfin tu sais que tu ne crois pas, en fait t'en sais rien et tu t'en fous.Mais tu admires l'effort humain.Cette coupole dorée te laisse sans voix. De toutes façons, il est interdit de parler. Et parler à qui, tu te promènes seule.

Et là tu penses à Elle. Elle qui a donné la vie à celle qui t'as donné la vie. Elle qui te manque dans l'oubli et parfois dans le présent, comme là maintenant. Tiens, fais bruler une bougie juste pour lui dire que tu penses à Elle... Quoi ?! Deux euros une bougie chauffe plat ?! à ce prix là t'en as cinquante à Casa ! (et tu ne parles même pas du gros cierges à dix euros), franchement ça fait cher la cire... Fais-la bruler quand même cette bougie, au pire tu iras bruler en Enfer.

 

S'asseoir. Poser ses fesses sur tout Paris. Enfin sur les marches qui donnent sur tout Paris.
Laisser parler un gars qui s'assied à côté de toi et qui te dit que tu as une jolie écriture.

Rire quand il commence à parler et à dire que de toutes façons tu ne lui réponds pas parce que tu es russe, allemande ou polonaise. Merde tu viens de te trahir pour le coup, tu as ris à sa connerie et comme il a réfléchit, il sait que tu es française.

Parler avec un type inintéressant à la conversation très intéressante.Ne pas donner suite, parce que franchement, il n'y avait pas de suite à donner.

 

Marcher, photographier, marcher, marcher, déambuler, photographier, photographier, marcher, tiens Pigalle.

Puis escalier, couloir, quai, métro, quai,couloir, quai, métro,quai, couloir escalier, Le Marais.

 

Marcher, marcher, marcher sans savoir où aller

Tiens le musée Carnavalet que tu as déjà fait. Tu fonces juste au premier étage faire la salle XVIIIème siècle "sous Louis XVI", merde encore fermée comme en juillet. Tu te renseignes, putain toujours fermée ça ouvre en fonction. Tu te payes le luxe de dire, "je repasserai"

Trop tard, pour le musée Picasso, du coup "je repasserai".

Marcher, marcher, marcher en allant dans le sens opposé

Place des Vosges, DSK doit être dans les parages, pourquoi tant de gens attroupés dans un recoin sinon ?

Marcher, marcher, marcher, et ne rien comprendre tu te retrouves nez à nez avec la bouche de métro à laquelle tu es sortie toute à l'heure. Étrange tu aurais juré de n'avoir pas fait de boucle. Enfin,

 

Escalier, couloir, quai, métro, quai, couloir, escalier, la Madeleine.

Église à l'allure temple grec. Tu hallucines à nouveau sur le merchandising des cierges, des machines à pièces de collection en plein cœur de l'église, de la librairie, bref l'argent appelle l'argent.

Marcher, marcher... tiens Ladurée... Photographier... hésiter.... voir la queue qui attend.... faire la queue sans connaitre les prix.... piétiner... 1,70€ le mini macaron... hésiter... saliver à lire l'intitulé " macaron pétale de rose"... hésiter... voir la queue... voir la taille du macaron à 1,70€, partir et marcher marcher, marcher

 

La Concorde, les Champs Élysées, marcher, marcher, marcher

S'arrêter devant la brioche dorée et avoir un creux, payer, manger, marcher, marcher

Escalier, couloir, quai, RER, quai, rues, maison.

 

Franchement, vous voulez vraiment que je vous décrive toute une journée balade la prochaine fois ?!

 

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 00:39

Messieurs, bonsoir,

Asseyez-vous, non ne coupez pas votre portable, cela n'en vaut pas la peine, écoutez-moi simplement je vais parler calmement et vous comprendrez.

 

Messieurs, de qui vous moquez-vous ? franchement pensez-vous qu'un "hé mademoiselle", ou un "franchement mignonne" ça marcherait ? Non mais sérieusement ?

Pensez-vous que la réponse adéquate serait un " hé damoiseau, sérieux t es pire qu'une chips tu me fais craquer" ? Qu'attendez-vous sincèrement à ce genre de démarche ? Qu'on vous décroche un sourire et un rendez-vous tant qu'on y est ?

 

Et puis qu'on soit bien clair, vos blagues lorsque vous draguez entre amis ne volent pas plus haut les unes de les autres. Draguez en groupe et demander le 06 de la demoiselle qui passe devant vous, ne marchera JAMAIS. Pourquoi ? croyez-vous une seconde qu'on va accepter un gang bang téléphonique ? Réfléchissez voyons !

 

Et bon dieu, mettez votre égo de côté. Ce n'est pas parce qu'une fille fait semblant de ne pas vous entendre que c'est une connasse. Non elle aimerait simplement être courtisée. On va peut être pas faire le coup de la rose à attendre sa dulcinée sous son balcon mais de tout de même ! un minimum !

De même ce n'est pas parce qu'une nana ne répond pas à vos avances des plus poétiques, que d'un coup l'objet de votre fantasme de la dernière minute devient un laideron.

 

Alors si vous avez vraiment le coup de foudre visuel (après tout pourquoi pas, laissons le bénéfice du doute planer pour vous), de grâce parlez-lui, dites-lui qu'elle a illuminé votre journée et que vous aimeriez qu'elle le fasse tous les jours.

Je vous parie que ça marchera quinze fois plus que votre "mademoiselle" ou "charmante".

 

Pour faire simple, imaginez la drague comme une recette de cuisine

Trois tasses de "faites la rire", un verre de "faites lui croire qu'elle est unique", une tasse de "laissez la parler d'elle", et une autre de "écoutez là et répondez à ses questions" et en mélangeant tous ces ingrédients vous obtiendrez une petite amie.

 

Messieurs de grâce, ne me faîtes plus réécrire notre faiblesse commune à beaucoup de femme.

Cela pourrait me couter cher.

 

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